"la véritable histoire" est un huis clos entre 3 personnages : le méchant pirate, écoeurant à souhait, la femme esclave-insoumise-brisée et le corsaire aux buts pas très nets.
Le tout se déroule sur fond d'espace insondable et glauque à souhait.
Le huis clos est construit comme le Boléro de Ravel : A chaque étape, on reprend son soufle, l'histoire se répète en s'enrichissant et en déroutant un peu, un tout petit peu le lecteur jusqu'à l'apothéose finale.
Le pitch se veut une certaine réinterprétation du Nibelungen (version Wagner). La postface est d'ailleurs à lire, car elle en présente un résumé enfin compréhensible et légèrement décalé.
Un remarquable roman. Je suis régulièrement revenu en arrière, après une des respiration, pour retrouver les prémisses que j'avais négligées dans une première lecture.
La construction de l'intensité dramatique et l'étoffage des protagonistes par couches successives est sans failles.
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