Pour l'ultime face à face, celui qui allait décider une bonne fois pour toute du sort du Fief, l'on était en droit d'attendre un grand moment de fantasy, de ceux qui restent à jamais gravés dans les mémoires. La dernière partie du livre ne nous promettait-elle d'ailleurs pas un final en « apothéose » ?
Forfanterie, bouffonnerie, trahison ! La faute à l'auteur qui, dans la droite ligne du précédemment tome, persiste dans ses travers : un rythme poussif et ennuyeux ; une écriture délayée distillant au compte-goutte des rebondissements se comptant sur les doigts de la main d'un lépreux... C'est à se demander si, grisé par le succès (mérité) de sa première trilogie, Donaldson n'aurait pas bassement cédé à l'appel du lucre et de la facilité.
Et que penser de cette récente tétralogie (non traduite à ce jour) en guise de suite ? Je laisse la question aux plus acharnés et m'en vais ruminer ma déception dans le Fief d'autrefois, du temps où la magie opérait encore…
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