>
Critique de SophieChalandre
L'action de Casa de campo se déroule dans un pays imaginaire, vers 1871. La riche famille Ventura abandonne temporairement sa maison d'été, laissant les enfants seuls avec les domestiques. Transposable à la réalité chilienne sous la dictature d'après l'Unité Populaire (1970-73), l'intrigue, en adoptant la parabole, montre l'éclatement d'un ordre établi et l'arrivée de nouvelles formes d'oppression après une phase de liberté.
Son écriture originale contribue largement à la création d'un univers narratif très personnel. On retrouve dans cette oeuvre marquante les thèmes chers à José Donoso : la société chilienne, les rapports conflictuels entre générations, les non-dits, les pulsions enfouies, les abus de pouvoirs. Sa prose raffinée, enveloppante, parfois lyrique, violente, dramatique s'harmonise avec un narrateur qui prend ses distances pour observer le monde avec ironie.
Son écriture originale contribue largement à la création d'un univers narratif très personnel. On retrouve dans cette oeuvre marquante les thèmes chers à José Donoso : la société chilienne, les rapports conflictuels entre générations, les non-dits, les pulsions enfouies, les abus de pouvoirs. Sa prose raffinée, enveloppante, parfois lyrique, violente, dramatique s'harmonise avec un narrateur qui prend ses distances pour observer le monde avec ironie.
