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Critique de Clem_YCR


Je poursuis mon mois de septembre « tomes 2 et suivants » avec Ma raison d'espérer. Ma lecture du 1er tome, Ma raison de vivre, date un peu, puisqu'elle remonte à mai 2015 et mes souvenirs sont un peu vagues. J'avais lu plusieurs critiques du tome 2, annonçant une fin « insoutenable » et donc pris la décision d'attendre la sortie du dernier tome. Une fois la dernière page tournée, je peux vous dire que la fin du 1er tome (car oui, je m'en rappelle très bien) est beaucoup plus tragique que celle du 2nd.
J'ai d'abord était plutôt déçue par Ma raison d'espérer ; l'impression de ne pas reprendre exactement où l'on s'était arrêté, un Evan tout lisse tout parfait avec lequel j'ai eu du mal, une première partie de roman dans laquelle il ne se passe pas grand-chose. Puis, j'ai replongé avec délices dans le quotidien d'Emma car on peut dire qu'avec elle on ne s'ennuie finalement pas longtemps… Rebecca Donovan a su se renouveler et ne pas tomber dans le réchauffé, même si au final on retrouve un schéma identique : Emma est dans une situation anormale, elle veut gérer seule pour préserver son entourage, elle ne demande de l'aide qu'une fois que c'est trop tard et que les répercussions risquent d'être importantes sur son entourage. Ce qui est sûr, c'est qu'aimé ou non, ce roman a su me trotter dans la tête durant mes moments de non lecture et m'a fait passer par tout un stade d'émotions (dont l'exaspération).
J'ai beaucoup aimé le personnage de Jonathan, tendre, attentionné, violent, torturé ; j'ai eu envie de gifler Rachel, la mère d'Emma, tout comme je me suis laissée berner par ses bons moments ; Sara est toujours impeccable dans le rôle de la meilleure amie, même si je l'ai trouvée moins présente que dans le 1er tome ; quant à Emma, si ses décisions ne semblent pas toujours les bonnes et nous donnent envie de lui secouer les puces, on finit par la comprendre en voyant les choses de son point de vue qui est souvent faussé. Une fois sa carapace fissurée, elle sait être cruelle, que ce soit vis-à-vis de sa mère ou de Jonathan, car il est bien connu que les mots blessent autant que les coups. Sa décision finale lui apparaît comme la meilleure possible (et à nous aussi finalement), pour sa reconstruction et surtout pour ne pas entrainer Evan dans sa décadence.
En bref, un début de récit un peu décevant mais des nouveaux personnages très intéressants et une histoire qui gagne en intérêt et intensité tout du long. Je vais enchainer sur Ma raison de respirer en espérant que l'auteure saura donner une belle fin à l'histoire d'Emma.
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