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Critique de Clem_YCR


Avec cette lecture de Septembre, dans la lignée « tomes 2 et suivants », j'ai fait mes adieux à Emma et Evan ; ce dernier tome de la série Ma raison de vivre : Ma raison de respirer m'a réconcilié avec le tome précédent, puisque j'ai trouvé qu'il était largement à la hauteur du 1er opus (d'après mon lointain ressenti).

Ce dernier tome se déroule 2 ans (à peu près) après les évènements de Ma raison d'espérer. Nous retrouvons tout d'abord Emma, qui n'est pas au meilleur de sa forme et dont les réactions sont toujours aussi difficiles à appréhender : c'est une catastrophe, cette fille a le chic pour se mettre dans les pires situations possibles, et prendre les plus mauvaises décisions… Nous suivons une Emma complétement détruite psychologiquement, après une maltraitance physique et morale, dévastée par sa séparation d'avec Evan, qui se shoote à l'adrénaline (et un peu à l'alcool malgré le mauvais exemple de « maman ») et se flagelle constamment ; qui remet en question le fait même d'exister.

J'ai beaucoup apprécié les colloc. d'Emma, et particulièrement Serena, décrite comme « gothique » qui est très généreuse et ne porte pas de jugement sur les gens ou les situations. Au final, entre Sara (que j'apprécie toujours autant), Serena et Meg, Emma sait plutôt bien s'entourer ! La 1ere partie, que j'ai le moins apprécié, est composée de petites réminiscences du passé, à travers des phrases des tomes précédents qui tournent en boucle dans la tête d'Emma, allant jusqu'à nous la rendre presque pathétique. Emma ne vit pas et se complet dans ses raisonnements idiots, comme quoi elle n'aurait pas droit au bonheur. Mon sentiment négatif est renforcé par le personnage de Cole, auquel je n'ai pas vraiment accroché ; je l'ai presque trouvé de trop car il n'apporte pas grand-chose à l'intrigue, on ne comprend pas vraiment ses motivations, et il disparait en un clin d'oeil.

J'ai beaucoup aimé la seconde partie, notamment grâce à l'évolution d'Emma que l'on voit se profiler, même si elle a été moins fluide que le début du récit. En effet, Rebecca Donovan nous offre une alternance de points de vue Emma/Evan, séparée uniquement par un saut de paragraphe (et encore pas toujours). Heureusement, les accords masculins/féminins permettent de s'y retrouver, mais la lecture n'en a été que plus lourde. Cependant, quelle joie d'avoir le point de vue d'Evan et de savoir enfin ce qu'il traverse de son côté ! Car il est clair que son personnage avait perdu de l'attrait à mes yeux dans le 2nd tome. L'autre bonne surprise de ce volet est la rencontre avec les amis d'enfance d'Evan : une petite bande soudée, composée de caractères diamétralement opposés mais qui respire la joie de vivre et dont les membres sont là les uns pour les autres.



Au final, un tome que j'ai globalement beaucoup apprécié, malgré les longueurs que j'ai pu trouver sur le début avec les « états d'âme » d'Emma, et que j'ai lu très rapidement à coup de « encore un chapitre… ». Pour me convaincre totalement, Rebecca Donovan aurait pu éviter certains passages, quitte à faire un tome de moins !
Ma raison de vivre reste tout de même un beau message d'espoir et de confiance réciproque, sans lesquels rien n'est envisageable ; avec une jolie conclusion qui nous laisse envisager un avenir plus serein pour cette jeune fille peu gâtée par la vie
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