AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bouvy


Bouvy
02 novembre 2019
Aristophania continue de protéger les enfants de Clément, l'un des membres de l'Azur décédé. Elle pense que les trois enfants ont hérité des dons de leur père. Mais la maman des protégés est capturée par le « Roi Banni ». Ce dernier lui vole son Azur car il paraît que nous en avons tous en nous, sauf ceux de la Cour Sombre, dont est membre le Roi Banni. Il a ensuite enrobé la mère des enfant dans le Calamyrh, ce qui empêchera la mère de retrouver sa part d'Azur et de guérir. Il ne reste en elle que sa part d'ombre et c'est la comtesse, Aristophania, qui la maintient tranquille grâce à son Azur à elle. Pour guérir la maman des enfants, il faut trouver la solution de débarrasser la jeune femme du Alamyrh et les enfants doivent découvrir leur Azur. La reine de la Cour d'Azur déconseille à Aristophania de s'occuper des enfants et de les abandonnés. Mais la comtesse est persuadé qu'ils ont des prédispositions pour un jour devenir membre de la Cour d'Azur et insiste pour les élever. La reine lui donne sept jours pour y arriver. Aristophania va alors leur donner d'étranges devoirs, en forme d'énigme pour qu'ils puissent ensuite attirer l'Azur. Mais les solutions aux problèmes sont presque inaccessibles. Les enfants sont confrontés à un ésotérisme qu'ils ne comprennent et ne maîtrisent pas. Pendant ce temps là, la Cour Sombre gagne en puissance et arrive à pénétrer dans un des châteaux de la Cour d'Azur et tue l'un de leur puissants membres…

Cette bande dessinée n'en est qu'à ses débuts et pourtant elle est déjà terriblement complexe. le scénario s'inspire de certaines mythologies sans vraiment en préciser une. J'ai le sentiment qu'avec ce deuxième opus, si cette fois nous savons qui sont ennemis et amis, nous n'avons pas avancé d'un iota. le sort des enfants est toujours incertain et c'est par petites touches que nous progressons. Qui est vraiment Aristophania, qu'elles sont les vrais pouvoirs de la Cour d'Azur et son influence sur notre monde et l'humanité. le graphisme est assez chargé, classique. Les paysages urbains, les usines, les véhicules, les tenus vestimentaires nous plongent et nous situent bien dans cette époque de révolution industrielle qu'est le début du vingtième siècle. Les dialogues sont aussi riches et chargés. Les bulles ont tendance à dévorer les cases. Il y a aussi beaucoup de nouveaux personnages qui apparaissent sans que l'on sache si il sont du bon ou du mauvais côté. D'ailleurs, depuis le début, nous ne pouvons pas affirmer que la Cour d'Azur soit les gentils ou les méchants, ils sont simplement les ennemis de la Cour Sombre qui ne leur veut pas beaucoup de bien. Il semblerait que l'ultime quête qui pourrait aider à vaincre définitivement la Cour Sombre soit la découverte de la Source Aurore. Mais elle n'est peut-être que légende. Elle est racontée dans l'histoire et les débuts de la Cour d'Azur mais personne ne l'a jamais découverte. Aristophania est persuadée que les enfants, s'ils découvrent et rencontrent leur Azur seront capable de la trouver. La reine et les membres de la Cour d'Azur pensent qu'il ne faut pas compter sur cette découverte car elle ne serait que légende et ordonnent à nouveau à Aristophania d'abandonner les gosses qui la mette en danger ainsi que la Cour d'Azur. Aristophania insiste au risque de devenir pariât, pour continuer de protéger les enfants. Ensuite, nous nous égarons et ne savons absolument pas dans quelle direction nous allons. Je crois qu'il va encore falloir un épisode supplémentaire pour démêler les cartes d'une histoire qui me parait bien complexe, à moins que le tome suivant nous égare encore d'avantage. J'ai lu cette bande dessinée sans vraiment de passion et d'émotion. J'espère la voir se clarifier et peut-être s'épurer pour atteindre l'essentiel, m'émouvoir. Lu en numérique en format KINDLE avec une très belle numérisation.

Commenter  J’apprécie          143



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}