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Critique de BazaR


BazaR
08 décembre 2023
Je mets trop de temps entre le moment où je termine une BD et celui où j'écris le billet. du coup, les impressions à chaud s'effacent.
Mais je peux dire que je me suis encore régalé. Cet épisode est essentiellement consacré à l'éducation de nos trois jeunes « des bas quartiers » à la magie de l'Azur. Une éducation qui doit être rapide. Aristophania n'a que quelques jours pour révéler leur potentiel, après quoi les jeunes seront jetés dehors, ordre de la reine d'Azur.

Et c'est pas de la tarte. C'est une éducation façon « énigme asiatique » : ils doivent résoudre des problèmes avec un minimum d'indices. Et la logique n'est pas vraiment l'outil idoine pour atteindre les solutions. On le sait, la magie c'est brumeux. Ça ne s'explique pas, ça se comprend par les tripes. J'ai vraiment ressenti leur frustration provoquée par leurs échecs successifs comme si c'était la mienne (surtout que le seul amateur des méthodes analytiques et rationnelles se fait renvoyer sur le banc de touche, non mais oh !).

Les méchants, surtout le Roi Banni, sont nettement plus développés que dans le tome 1. Ce gars a, en plus de ses dons, une sacrée dose de ruse perverse dans sa besace, et une excellente intelligence stratégique. Il y a une ressemblance avec le Palpatine de Star Wars – et d'ailleurs la naïveté d'Azur me fait penser à celle des Jedi.

J'ai tiqué sur de petites choses quand même, comme la vitesse de résolution des énigmes par les trois jeunes après des jours de galère. Mais c'est vraiment négligeable.

Pas facile de dire qui est le mieux placé à la fin, des héros ou des autres. Donc le suspense reste entier.
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