Lotto travailla surtout à Rome. Il sut rester jeune et sensible tout sa vie. On retrouve dans son caractère un peu de la finesse de goût de Giorgione. Si les succès de Titien, alors à l'apogée de sa gloire, ne purent le détourner de son chemin, il ne put, cependant, jamais oublier Corrège, et c'est grâce à lui qu'un peu de la sensibilité du maître de Parme put pénétrer dans l'école vénitienne.
La longue et laborieuse vie de Lotto s'acheva en 1556, dans le sanctuaire de Loreto où il était entré pour servir en qualité de frère lai, quatre ans au paravent.
Parmi ses chef-d'oeuvre, ne pas oublier les splendides fresques de l'Oratoire Suardi, près de Bergame, qu'il peint entre 1523 et 1525, dédiées à Saintes Barbe, Brigitte d'Irlande, Catherine et Madeleine.
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