AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Aela


Dostoïevski a écrit ce livre en 1869. Hanté par le problème du suicide, il s'est inspiré d'un fait divers : une couturière seule à Petersbourg, désespérée d'être sans travail, s'était jetée par la fenêtre.
« Une femme douce » c'est avant tout l'histoire d'une mésentente conjugale, décrite avec beaucoup d'acuité et d'intensité, et qui va conduire à un geste irrémédiable..
Le personnage masculin principal est un noble d'une quarantaine d'années, qui a été chassé du régiment pour avoir refusé de faire un duel.
Il trouve une jeune femme orpheline et décide de l'épouser.
Pensant qu'elle sera douce et lui fera une vie agréable.
Mais force est de constater que cette jeune fille « douce » a en fait son caractère et va s'opposer rapidement à son mari.
Celui-ci exerce la profession de « prêteur sur gages », profession profondément méprisée dans la Russie tsariste ;
Petit à petit, l'incompréhension s'installe entre les époux, la « femme douce » participant aux activités professionnelles de son mari mais avec une approche « plus humaine », moins centrée sur le gain.
Elle va par ailleurs sympathiser avec un ancien camarade de régiment de son mari, ce qui va créer chez lui des réactions de jalousie…
Tension dans le couple, affrontements, tout cela va conduire à un geste désespéré.
Un récit court mais intense, qui expose clairement les difficultés d'un couple, une oeuvre où Dostoïevski se montre encore une fois en avance sur son époque.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (18)voir plus




{* *}