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Critique de MaggyM



On ne va pas se cacher, c'était looooooong...

Au risque de me faire fusiller par les fans de la première heure et sans renier que, bien entendu, Dostoïevski est un grand de la littérature russe, j'ai trouvé que ce roman aurait gagné à être plus court.

En effet, de mon point de vue, qui reste tout personnel à la néophyte que je suis, j'ai vu dans les Frères Karamazov deux livres.
Le premier qui s'étend sur un peu plus de la première moitié de l'ouvrage tient plus de l'essai philosophique que du roman. Ça sert à planter le décor me direz-vous ! OK, mais un décor qui se plante pendant 600 pages, c'est un fameux décor ! Et Dostoïevski digresse, digresse,... Il profite que la plume est à lui pour nous faire part de son point de vue sur des tas de concepts tels que la religion, la mort, le sens de la vie, l'éducation... Après tout, c'est lui l'auteur, il fait ce qu'il veut! Et donc un monologue de 600 pages, si ça lui convient ma brave dame, qu'auriez-vous à en dire?

Après cette (très) longue introduction, on rentre enfin dans l'intrigue quand le parricide est commis. Et là, j'ai enfin trouvé du plaisir à suivre les méandres des points de vue de chacun des protagonistes. Alors que souvent les autres lecteurs trouvent que le procès tirait en longueur, de mon côté, je n'ai pas eu ce sentiment. C'est vrai, tout est décortiqué, analysé, argumenté, pesé... mais c'est le propre d'un procès. Et puis pour un type qui nous a fait lire une intro de 600 pages, Dostoïevski pouvait bien s'attarder un peu sur le coeur de l'intrigue!



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