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Critique de maliroland



Dommage.

Quatrième de couverture,
- fin des années 50 ; une bourgade du nord Liban…..
- Mais l'explosion dans le port de Beyrouth en 2020 est un point de non retour.
- l'itinéraire d'un personnage magnifique...
- Dandy éclairé, saboteur dilettante etc.

Nous avons donc la trajectoire du narrateur sans nom des années 60 jusqu'à 2020. Tiens p 170, je n'avais pas encore tout à fait 40 ans quand je remarquai des cheveux blancs sur mon crâne…

Le compte n'y étant pas, 60-2020, j'ai dû rater une étape parmi d'autres le poison manquant de précision dans ses saupoudrages libanais.

Dandy éclairé, pas soit, car pour un mari tabassant sa femme et lui cassant un bras même si cette dernière le poussa à bout, et tirant sur un camion citerne faisant exploser camions voitures et passagers de passage, non, dandy est un peu trop conciliant.

L'auteur a t il voulu un parallèle entre un clone de lui même et un pays allant à sa perte. Discutable.
Un individu n'est représentatif que de lui même alors qu'un pays s'inscrit dans une histoire somme de celles d'une myriade d'individus.

Dommage.

Un manque de repères altérant un légitime souhait de compréhension.

Un non héros pas très sympathique malgré ses appétences littéraires. de plus lire en n'en tirer que des enseignements négatifs voire explosifs, qu'en penser.

Le Liban, Beyrouth. Un manque de densité faisant ne pas saisir ce que l'auteur a probablement voulu faire passer comme message mélancolique.

A moins que dépression aidant, le déprimé ne voit pas d'autre issue que celle qui s'impose à lui.

Regret.

Ne pas avoir su saisir ce que le narrateur a voulu partager.

La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer.

Et qu'avec les pigeons, pour la première et la dernière fois, je m'étais envolé vers le ciel bleu, où nous avions disparu, moi et eux, dans l'horizon lointain.

Commentaire.

Que le Liban bien sûr ne disparaisse pas en comptant sur les énergies de ceux qui resteront.
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