Black Sea, tome 1 : Abysses

C'est un premier tome intéressant qui malgré quelques défauts offre une intrigue plutôt satisfaisante.

L'univers proposé par l'autrice est assez original. J'ai aimé l'idée de départ, la transformation des humaines en sirènes appelées « Artificielles » dans le seul but de procréer est en effet peu commun.

L'image que l'on se fait des sirènes est rapidement écorchée car dans ce récit ces créatures aquatiques sont loin d'être sympathiques.
Asmae a été enlevée et transformée, elle est choisie par le prince Dagon pour aller rejoindre son harem. Elle devra faire face à la favorite du prince qui ne voit d'un bon oeil son arrivée, mais aussi aux avances ardues du Triton, qui face à la résistance d'Asmae, n'hésite pas à user de la violence.

Concernant les personnages, Asmae est une jeune femme qui a du caractère, elle a des capacités physiques et mentales assez impressionnantes au regard de tout ce qu'elle subit. Elle trouve du réconfort auprès de la douce Cadence, une des concubines du Prince. J'ai un peu plus de mal à cerner Azura, la fille ainée de Dagon pour qui les motivations sont peu développées. Les personnages, dans l'ensemble pourraient être davantage exploités.

Quant à l'écriture, on sent que la plume est jeune mais l'autrice s'est appliquée à soigner son texte, la lecture est agréable. J'ai trouvé cependant qu'il y avait pas mal de répétitions dans les scènes de violence, et il m'a également manqué des descriptions au niveau des décors car j'ai eu du mal à me représenter l'environnement d'Asmae, des détails auraient été les bienvenus.
Quelques sauts de ligne à rectifier….

En revanche, l'auteure a su véhiculer à travers son récit une atmosphère sombre et pesante, les sentiments des personnages sont bien décrits, et l'intrigue est intéressante. J'ai apprécié la petite touche mythologique.
J'avoue que j'ai bien envie de découvrir la suite.

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Évidences et Babelio pour me l'avoir envoyé suite à une masse critique.
Ici, nous suivons Aesma, une jeune femme qui est partie en croisière avec sa petite amie et des amis. L'action démarre tout de suite, le bateau se retourne et elle se fait kidnapper. Lorsqu'elle se réveille, elle n'est plus dans notre monde. Celui-ci est bien plus violent, surtout avec les femmes. Aesma se retrouve projeté dans un harem où elle va devoir user de toutes les armes possibles pour survivre.
Je suis assez mitigée. En effet, c'est la seconde fois que je lis de la Dark romance et comme la première fois j'ai été mal à l'aise. Il y a beaucoup de violence dans ce livre, les femmes sont traitées comme des moins que rien. Et ce retournement de situation qui est présent dans beaucoup de dark romance, j'ai l'impression, me gêne grandement. Comment on peut avoir des sentiments positifs pour un homme qui vous à fait des atrocitées.
Au-delà de ça, j'ai beaucoup aimé la mythologie qui est développée. Je ne l'ai pas beaucoup vu dans les livres que j'ai pu lire voir même pas du tout. Et j'ai trouvé que c'était vraiment bien exploité.
Je pense que je vais lire la suite pour en connaître un peu plus, surtout après avoir lu la fin.

Tout d'abord, merci à Babelio et Évidence Éditions pour ce Masse Critique. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas participé !
Et ensuite, désolée pour ce qui va suivre...
J'ai parcouru les autres critiques et je me suis demandé plusieurs fois si on avait lu le même livre. J'ai revérifié plusieurs fois et non, je ne me suis pas trompée... ^^
Pour moi, cet ouvrage n'est pas terminé. Il reste encore un énorme travail à faire dessus, et je ne comprends pas comment il a pu être édité en l'état. Je trouve le travail vraiment bâclé ; ça ressemble plus à un premier jet à peine prêt à passer en bêta-lecture.
Le plus gros souci réside dans la forme. le style est hésitant et assez pauvre, bien trop souvent maladroit et très immature. Il y a bien trop d'erreurs, de coquilles, de maladresses, de répétitions. Ça m'a sauté au visage tout le long du roman et rien que pour ça, j'aurais probablement abandonné ma lecture si je ne m'étais pas engagée à lire ce livre et à en faire un commentaire.
Le fond n'est pas en reste. Déjà, il manque une bonne partie de la mise en situation. On n'a aucune idée de ce à quoi ressemblent les lieux. C'est au lecteur de comprendre tant bien que mal (enfin, plutôt mal, pour ma part) la conception de l'endroit où l'on se trouve. La narratrice elle-même ne se pose que très peu de questions, alors que, tout comme nous, elle se retrouve plongée brusquement dans cet univers totalement inconnu. Laisser la place à l'imagination du lecteur, oui, le laisser faire le boulot de l'autrice, non !
Par contre, des clichés, ça on en a ! L'héroïne forte tête qui en chie mais qui garde toujours la tête haute ; le mâle brutal, baraqué et tatoué (et en plus barbu, yeux verts, beau ET prince), qui devrait finir, au choix, en prison ou en hôpital psy mais que l'héroïne finit évidemment part désirer à l'insu de son plein gré ; un peuple construit à base de mâles tous, sans exception, violents et dominateurs face aux femelles faibles et soumises, pour la plupart - hormis l'héroïne, son alliée, et sa rivale qui, elle, est évidemment une connasse vicieuse et timbrée.
Aesma, l'héroïne et narratrice, n'a rien de vraiment intéressant. Elle n'a pas de passé, ni même de présent, à part une croisière avec des amis et sa petite-amie pendant une demi-page au début de l'histoire. La seule chose qu'elle aime, c'est sa petite-amie. C'est la seule chose qu'elle a à perdre (hormis sa propre vie) dans cette histoire. On n'en apprend plus à son sujet que passés deux bons tiers du livre, et tout d'un bloc, en un procédé assez maladroit. Mais ça arrive un peu trop tard. Elle n'a donc que très peu d'enjeux, et on a très peu de choses auxquelles se raccrocher pour s'identifier à elle et s'y attacher. Moi, en tout cas, je ne me suis pas du tout attachée. Je n'ai pas eu peur pour et avec elle, ni souffert, ni rien. Je n'ai pas compris ce désir et cette petite affection qu'elle a fini par ressentir pour Dagon. En fait, à part beaucoup d'agacement envers ce travail vraiment bâclé, ce roman ne m'a pas fait ressentir grand-chose, hormis la hâte de le terminer pour passer à autre chose. Il y avait pourtant un gros potentiel, en termes d'univers, de personnages et d'intrigue. le twist concernant les origines d'Aesma aurait pu donner quelque chose de vraiment génial s'il n'avait pas été intégré aussi grossièrement à l'histoire, et si on en avait eu un peu plus à se mettre sous la dent - plus d'explications, plus de réflexions, bref, plus de matière. J'aurais grave kiffé me promener dans cet endroit dans lequel Aesma est enfermée mais je n'ai pu visualiser que des couloirs et des... chambres ? le tout, sans déco, sans particularités, sans rien pour faire travailler ma machine à films intérieure. On entrevoit également quelques questions sociales et environnementales, qui auraient pu donner un vrai relief à ce roman mais qui ne sont au final que survolées. Et pouf, encore un truc qui tombe à plat.
En tout cas, malgré tout ce potentiel, c'est largement insuffisant pour me donner envie de lire la suite, et c'est dommage, parce qu'il suffirait d'un peu plus de travail pour en faire quelque chose de potable.

Attirée par le résumé, c'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture d'Abysses. Il faut dire que la phrase présente sur la sublime couverture donne le ton : « Tu peux crier, mais dans les abysses, seul ton écho te répondra ».

Black Sea commence sur les chapeaux de roues ! En deux pages, voilà que notre héroïne se retrouve kidnappée par des monstres marins et forcée à muter en sirène. Cela ne pourrait pas être pire ? En fait… si. Elle va être offerte à un triton comme poule pondeuse, et c'est le pince lui-même qui va jeter son dévolu sur elle. Aesma va alors lutter pour sa vie et essaiera de trouver un moyen de retourner à la surface.

L'intrigue change de cap au fur et à mesure, nous envoûtant tout comme le chant de ses sirènes. C'est fluide, c'est frais, c'est original, mais c'est aussi dur, amer, dérangeant. Je n'ai jamais lu un mélange pareil ! L'histoire est palpitante, la plume immersive, et le final intrigant.

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Tout d'abord, je voudrai remercier Babelio et les éditions Evidence pour ce livre que j'ai reçu suite à la masse critique Mauvais Genres du mois de mars dernier.
Je ne sais pas trop si j'ai aimé ou pas ce livre. Comme toujours avec la dark romance, je n'arrive pas à dépasser mon incompréhension du scénario de base de ces histoires. Je veux dire ; c'est toujours une femme qui se fait enlever, brutaliser, violer voire torturer et qui tombe amoureuse de son tortionnaire et vice versa. Pour moi cela relève de la psychiatrie, genre syndrome de Stockholm, et je ne saisi pas que cela fasse rêver les lectrices normales. Je suis assez fleur bleue pour apprécier le grand amour qui démarre mal et "finit bien" toussa toussa mais à moins d'être masochiste, l'idée qu'il faille en passer par la torture, le viol etc. et qu'en plus la fille va évidement découvrir qu'elle adore cela au final, me donne plutôt envie d'hurler (de vomir ?) et de prendre mes jambes à mon cou plus vite qu'il ne faut pour le dire voire d'imaginer de (très) sombres vengeances et une psychothérapie de haut vol ensuite pour se reconstruire très loin de son tortionnaire. Pour moi, vous l'aurez compris, ces histoires sont tout sauf de la romance, noire, rose ou violet à petit pois.
Mais en dehors de son côté franchement sexiste, j'ai néanmoins aimé le changement de décors avec ce monde de sirènes et la mythologie qui pointe derrière. L'écriture de l'auteure est plutôt agréable même si je la trouve encore trop appliquée, elle arrive néanmoins à rendre cohérent son univers et c'est finalement le principal. L'héroïne n'est pas inintéressante car elle est forte et déterminée à ne pas succomber mais cela rend un peu incompréhensible, voire agaçant la suite des choses à laquelle on s'attend cependant assez vite tellement c'est typique de ce type de "romance".
La fin m'a agréablement surprise dans le sens où l'héroïne commençait à faiblir et que je ne pensait pas qu'elle irait au bout de son objectif.Je pense que, si j'en ai l'occasion, je lirai la suite, ne serait ce que pour savoir comment elle s'en sortent après ce retour dans le monde humain et comment elle va se dépatouiller du gars qui va fatalement aller l'y chercher

Ce premier tome est très riche. Il se lit vite et bien (je l'ai lu en une après-midi). C'est une lecture très prenante qui nous met tout de suite dans le bain. Il n'y a pas de préambule : Aesma est sur un bateau, en croisière, il y a de gros tremblements et finalement, elle tombe à l'eau et est entrainée. Dès le premier chapitre, on est dans le vif du sujet. C'est plutôt intéressant.

Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est ce mélange des genres. On est dans une histoire fantastique avec ce monde sous-marin qui prend forme sous nos yeux, dans une romance au sens large du terme puisqu'il y a quand même un harem qui vit autour d'un homme et on est, pour moi, dans le new adult puisqu'il y a quand même pas mal de passages osés qui feront frétiller les fans du genre. Je n'avais jamais encore jamais croisé ce mélange, je pense. C'est plutôt original et cela m'a permis de vivre une histoire captivante.

Je ne vais pas forcément m'attarder sur le côté érotique du roman parce que le résumé en dit bien assez et que, pour moi, la force de ce roman ne réside pas forcément dans cette facette-là. En revanche, j'ai énormément apprécié le personnage d'Aesma. Aesma est une jeune femme qui est amoureuse d'Amber. Elle va vite déchanter dans sa prison dorée. Elle a été choisie par Dagon, un homme fort, séduisant qui est très colérique. Pour survivre, elle ne va pas avoir le choix : elle va devoir se plier à tous les désirs de ce cher Dagon qui la veut plus qu'autre chose. Aesma ne l'entend pas de cette oreille. Ce qu'elle veut ? Partir d'ici, retrouver Amber et sa famille et mettre un coup de pied bien placé à ce Dagon. Aesma est pleine de courage, de force et d'intelligence. Elle va vite apprendre à savoir se taire quand il le faut et à savoir avancer ses pions de manière intelligente.

Aesma va vite inverser la tendance. Si dans ce harem, tout le monde semble être résigné aux assauts des pulsions de Dagon, Aesma va tout faire pour s'en sortir. Elle va faire la rencontre de beaucoup de figures féminines : celles qui sont complètement soumises à Dagon, qui l'aime malgré tout ce qui peut se passer comme horreur dans ce harem et celles qui aimeraient partir de là sans jamais vraiment avoir essayé. Aesma est le souffle qui va faire lever un vent de révolte au coeur du harem de Dagon. Elle va trouver des appuis, des personnes à qui parler, des mots qui vont lui donner du courage. Aesma est la force de ce roman, pour moi. Clairement, dès le départ, j'ai apprécié son caractère et ce qu'elle dégage. Elle est forte et fragile à la fois, naïve et intelligente, pleine d'espoir mais garde les pieds sur terre. On est dans un monde où les femmes sont là pour enfanter (enfin seulement les humaines que l'on chasse et transforme). On est dans cette dureté de la vie, dans cette difficulté d'exister.

Comme je le dis ci-dessus, il y a beaucoup de personnages secondaires qui viennent donner de la matière au roman. On a vraiment cette impression d'avoir un peuple qui vit là. Les figures masculines restent cruelles et méchantes la plupart du temps. C'est assez paradoxal avec Dagon, on le voit, comme étant une personne détestable et méprisante et à certains moments, il laisse transparaitre une certaine humanité qui désarçonne complètement le lecteur qui ne sait plus quoi penser de ce personnage.

J'ai aimé cette volonté de s'en sortir. J'ai aimé la manière dont l'auteure traite de la place de la femme dans son univers. Honnêtement, je ne pensais pas que cette idée de harem serait pour moi et finalement, je n'ai pas su lâcher le roman. J'attends le tome 2 avec impatience !

La plume de LS Down est aussi très sympathique. Je pense que cet univers va plaire aux lectrices et lecteurs qui aiment avoir une figure féminine forte à la tête d'une intrigue. Un univers fantastique dont certains passages peuvent nous faire penser à notre propre société et à la place que la femme a dans la société actuelle. C'est plutôt intéressant. A cette touche de fantastique, s'ajoute une bonne touche d'érotisme.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..

Le commentaire de Nathalie :
Un roman qui m'a submergée jusqu'à la fin malgré la violence très apparente tout au long de l'histoire.
Aesma est victime, avec ses amis, d'un accident en mer. Leur bateau est renversé par des baleines. Elle se réveille, une semaine plus tard au fond de la mer, dans un monde irréel. le monde des tritons. Que fait-elle là et pourquoi est-elle enfermée ? Elle le découvrira assez vite. Elle a été enlevée pour devenir une Artificielle. Une sirène reproductrice. Par sa grande beauté et son caractère de feu, elle deviendra la femme du Prince à son corps défendant. Jamais elle n'acceptera cette vie ou la violence en fait beaucoup partie. Elle décide de tenir tête au Prince Dagon, ce qui lui vaudra d'être battue, mais dans ce monde elle fera la connaissance de la douce Cadence et d'une aide précieuse avec Azura, la fille aînée de Dagon qui comme elle déteste tout ce qui entoure ce monde marin, y compris son père. Alors à partir de cette rencontre elles n'auront qu'une seule motivation, quitter ce monde et voir le monde terrestre. Mais malgré tout Aesma a tellement de questions sur Dagon, les sirènes et leur monde. Pourquoi tant de violence et de haine ? La réponse lui viendra par hasard avec la rencontre d'Emäris, la Reine et mère de Dagon qui non seulement répondra à ses questions, mais deviendra une alliée pour la réalisation de leurs rêves d'évasion.
Réussiront-elles et si oui à quel prix ? du sang risque encore de couler beaucoup, car pour certains, la traîtrise est impardonnable. Malheureusement, nous devrons attendre la tome 2 pour savoir que sont devenues Aesma, Cadence et Azura.
Ont-elles quitté le monde océanique pour le monde terrestre et comment Dagon réagit-il à ce nouveau déshonneur ?
L'autrice nous entraîne dans un monde où la violence est prédominante, un monde où les hommes sont rois et les femmes ne sont rien jusqu'à l'arrivée d'Aesma. Une plume franche, acérée et parfois cruelle, mais, où transparaît quelquefois l'espoir d'un monde meilleur.
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