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Critique de Syl


Syl
20 novembre 2020
Hiver 1897,
En pleine nuit, John Watson est embarqué par son compère Sherlock Holmes pour venir en aide à Stanley Hopkins, l'inspecteur de Scotland Yard. C'est la septième fois que le remplaçant de Lestrade le sollicite et à chaque fois, les enquêtes se sont révélées intéressantes.
Gare de Charing Cross pour le train du Kent, Holmes informe Watson du contenu de la courte lettre qui l'invite sans plus tarder à venir chez Sir Eustace Brackenstall, où comme il le pressent, il y a eu un crime.
A leur arrivée, Hopkins leur résume les faits avant de clore l'affaire. Des cambrioleurs qu'il soupçonne être du gang Randall, père et fils, ont volé l'argenterie de la maison, ont neutralisé Lady Brackenstal en la brutalisant et on tué son mari qui avait voulu s'interposer. Chronique banale d'un vol qui a mal tourné, Holmes, avant de donner son aval à l'inspecteur, questionne la jeune femme qui tente de narrer avec précision le fil de la tragédie. Et comme toujours, se sont les petits détails qui le fascinent, des éléments anodins, des particularités si étranges qu'elles en deviennent risibles, mais qui donnent à l'histoire une autre version.

Alcoolisme, violences conjugales, rôle de la femme dans la haute société du XIXème siècle, histoire d'amour… les sujets abordés sont multiples et l'auteur nous présente un Sherlock Holmes plus tolérant et bienveillant qui conclut l'enquête par une grâce, suivant l'expression latine « Vox populi, vox Dei ».
Il est toujours passionnant de lire le cheminement intellectuel du détective et dans ce cas-là de le voir faire un pied de nez à Scotland Yard…
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