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Critique de ClaireDoc


Ce bouquin a tout pour être un best-seller pour jeune ado. Normal, l'auteur est éditeur et il sait ce qu'il fait.

Le héros est un garçon de 11 ans, tout ce qu'il y a de plus banal…auquel il est aisé de s'identifier. Il aime sa maman, sa petite soeur l'énerve, il apprécie moyennement le collège et craint son voisin acariâtre. Dans l'adversité, il se révèle être particulièrement doué au combat, courageux et débrouillard !

L'élément fantastique est constitué de « morts-qui-marchent », qui ne sont pas tout a fait des zombies. Encore que : on revient aux basiques, ce sont bien des corps morts possédés, comme dans le vaudou. Mais ici les invocateurs ne sont pas humains, ce sont des entités qui viennent d'un autre monde les « malums ». Ces macchabs, comme les appellent les héros, peuvent prendre une apparence normale aux yeux de tous. Seuls les « clairvoyants », des enfants, voient les corps en décomposition.

Comme dans tout bon fantastique, ces « monstres » sont en décalage avec la vie réelle, ici la middle class aux USA, décrite avec force détails. La ville de Philadelphie est au coeur du récit, son histoire et ses monuments en particulier.

Les personnages des clairvoyants offrent une brochette de persos types : l'ami costaud et loyal, la fille superforte et initiatrice, les leaders impressionnants, le miniQ qui fournit les armes, etc.

Le récit est très facile à suivre : il y a beaucoup de dialogues, beaucoup d'action et peu de description ou d'introspection. de plus les chapitres sont ultra-courts (10 pages environ). Rien ne risque de faire décrocher le lecteur débutant, qui se trouvera tout étonné d'avoir dévoré cet apparent pavé de 500 pages (en gros caractères en fait).

La couverture fait très « pierre-tombale », et le quatrième de couv' est alléchant » Si vous les voyez, votre cauchemar ne fait que commencer ». Dans la veine de L'Epouvanteur, Bayard utilise la technique du contre-ordre « à ne pas lire la nuit ».

En résumé, c'est la recette du succès pour faire lire les garçons de 6e/5e ! Les plus jeunes, déjà lecteurs apprécieront aussi.

Certaines zones d'ombres restent donnant envie de connaître la suite : ainsi le père du héros prétend avoir fabriqué deux armes, a priori offertes par une entité supérieure, sorte de déesse dont on ignore les intentions.
Lien : https://lireetclaire.wordpre..
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