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Critique de de


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22 novembre 2012
Cela faisait déjà plus de six mois qu'on vivait sans papa

Sous la dictature, un narrateur enfant. Son père arrêté par la police politique et déporté aux travaux forcés sur le canal du Danube.

Derrière les images grisâtres d'une société de haine et de violence, des chapitres pleins de surprises, tantôt comiques, tantôt plus désespérés. György Dragoman, par la seule force de l'invention littéraire, nous fait toucher du doigts l'absurde de cette société. La découverte par un enfant des vexations, des humiliations, de la violence quotidienne. le chapitre de l'automate et du jeu d'échec est une cruelle illustration des ombres qui dominent les êtres, leurs projections et restreignent leurs rêves. L'histoire du pistolet et du chat, une image de l'enfermement et des actes de pouvoir, de mort, sous la (ir)raison bureaucratique…

Une évocation littéraire profondément humaine d'une société où le mot camarade signifie tortionnaire.
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