>
Critique de Ashra
Un livre passionnant et passionné.
Pour plusieurs raisons.
La première tient au fait que l'auteur, à l'époque des faits, est déjà un observateur attentif des rouages de la société dans laquelle il vit.
Ce qui l'amène à porter des jugements et des digressions sur ce qu'il apprend. Et ce, au jour le jour. Avec pour base des rumeurs, des conversations, la lecture de la presse ou l'écoute des radio, libres ou asservies.
Et avec ces informations, qui ne sont (et ne peuvent être que) parcellaires et incomplètes, il livre des conclusions qui pour nous, habitants de son futur, peuvent paraître fantaisistes. Or, elles se comprennent fort bien dans le contexte de l'époque.
La seconde tient à l'engagement personnel de l'auteur. Ce dernier possède des convictions fortes. Ce qui l'amène à avoir une grille de lecture des évènements particulière. Cela ne gênera pas un lecteur attentif, qui saura faire la part entre la passion et l'analyse, et donne à l'ensemble une vitalité sans laquelle cet ouvrage pourrait devenir ennuyeux.
La troisième réside dans un portrait saisissant du quotidien dans une ville de la zone nord, soumise à la botte de l'occupant. Ici, on touche réellement du doigt comment nos aînés ont vécu cette période. Ni héros, ni bourreaux, pour la grande majorité d'entre eux, dont le moral oscille entre craintes et espoirs, avec la faim, la peur, la honte, l'abattement en corollaire.
Le tout forme un 'pavé' richement documenté, qui, je le précise, ne se lira pas comme un roman.
Pour ma part, je réserverais sa lecture à des passionnés d'Histoire, des écrivains à la recherche d'un "background" pour leurs écrits et qui auront à coeur d'éviter les contresens historiques et sociétaux, et, en général, à tous les esprits curieux (ce qui, je l'espère, fera déjà pas mal de monde)
Pour plusieurs raisons.
La première tient au fait que l'auteur, à l'époque des faits, est déjà un observateur attentif des rouages de la société dans laquelle il vit.
Ce qui l'amène à porter des jugements et des digressions sur ce qu'il apprend. Et ce, au jour le jour. Avec pour base des rumeurs, des conversations, la lecture de la presse ou l'écoute des radio, libres ou asservies.
Et avec ces informations, qui ne sont (et ne peuvent être que) parcellaires et incomplètes, il livre des conclusions qui pour nous, habitants de son futur, peuvent paraître fantaisistes. Or, elles se comprennent fort bien dans le contexte de l'époque.
La seconde tient à l'engagement personnel de l'auteur. Ce dernier possède des convictions fortes. Ce qui l'amène à avoir une grille de lecture des évènements particulière. Cela ne gênera pas un lecteur attentif, qui saura faire la part entre la passion et l'analyse, et donne à l'ensemble une vitalité sans laquelle cet ouvrage pourrait devenir ennuyeux.
La troisième réside dans un portrait saisissant du quotidien dans une ville de la zone nord, soumise à la botte de l'occupant. Ici, on touche réellement du doigt comment nos aînés ont vécu cette période. Ni héros, ni bourreaux, pour la grande majorité d'entre eux, dont le moral oscille entre craintes et espoirs, avec la faim, la peur, la honte, l'abattement en corollaire.
Le tout forme un 'pavé' richement documenté, qui, je le précise, ne se lira pas comme un roman.
Pour ma part, je réserverais sa lecture à des passionnés d'Histoire, des écrivains à la recherche d'un "background" pour leurs écrits et qui auront à coeur d'éviter les contresens historiques et sociétaux, et, en général, à tous les esprits curieux (ce qui, je l'espère, fera déjà pas mal de monde)
