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Critique de DidierLarepe
Voici un livre intriguant et magnifique. Il est vendu par les éditions Bragelone dans la collection « Fantasy »… oui pourquoi pas, il y est question de dieux, de rois, de princesses, de magies et il peut se lire ainsi. Maurice Druon est d'ailleurs l'auteur de la fantastique épopée des Rois Maudits que George R.R.Martin a lu avec avidité avant d'écrire sa saga du Trône de Fer.
Mais c'est avant tout, d'une part le récit d'une magnifique épopée, celle des dieux de l'antiquité, ceux qui ont tout créé de tous temps et d'autre part un magnifique livre de moral (ah zut, j'en vois déjà qui font la grimace), mais pas la morale religieuse (Maurice Druon ne se prive pas, par la bouche de Zeus de vilipender toutes ces religions monothéistes à l'origine de tous nos maux, quand l'homme a réduit la force et la magie de la nature à une idée extérieure et totalement réductrice et dangereuse), pas non plus la morale politique ou philosophique, ni, non plus la petite morale humaine. Non un livre sur la grandeur de la nature et la place qui y est celle de l'homme et qu'il a oublié, comme part indépassable de tout ce qu'ont créé ces dieux, force, beauté, courage, prudence, labeur (et non travail), invention, amour… En cela, Maurice Druon est un sacré moralisateur de la la nature et de l'homme dans la nature, n'hésitant pas à bousculer quelques idées toutes faites (à la fin de l'ouvrage, quand Zeus raconte son amour pour Ganimède, un jeune homme, il traite de l'homosexualité comme l'une des formes de l'amour - ce livre a été écrit dans les années 60, époque s'il en est, d'obscurantisme sexuel).
Alors oui, ces Mémoires de Zeus sont magnifiques de bout en bout, loin des morales qu'on nous ressasse, loin du mépris pour la nature, loin de cet homme d'aujourd'hui qui est revenu de tout mais qui a peur de tout, qui a même osé inventé le principe de précaution alors que la prudence lui était donnée par les dieux (Prudence, c'est Métis, la cousine de Zeus et l'une de ses amantes) ! Un livre à découvrir ou redécouvrir.
Mais c'est avant tout, d'une part le récit d'une magnifique épopée, celle des dieux de l'antiquité, ceux qui ont tout créé de tous temps et d'autre part un magnifique livre de moral (ah zut, j'en vois déjà qui font la grimace), mais pas la morale religieuse (Maurice Druon ne se prive pas, par la bouche de Zeus de vilipender toutes ces religions monothéistes à l'origine de tous nos maux, quand l'homme a réduit la force et la magie de la nature à une idée extérieure et totalement réductrice et dangereuse), pas non plus la morale politique ou philosophique, ni, non plus la petite morale humaine. Non un livre sur la grandeur de la nature et la place qui y est celle de l'homme et qu'il a oublié, comme part indépassable de tout ce qu'ont créé ces dieux, force, beauté, courage, prudence, labeur (et non travail), invention, amour… En cela, Maurice Druon est un sacré moralisateur de la la nature et de l'homme dans la nature, n'hésitant pas à bousculer quelques idées toutes faites (à la fin de l'ouvrage, quand Zeus raconte son amour pour Ganimède, un jeune homme, il traite de l'homosexualité comme l'une des formes de l'amour - ce livre a été écrit dans les années 60, époque s'il en est, d'obscurantisme sexuel).
Alors oui, ces Mémoires de Zeus sont magnifiques de bout en bout, loin des morales qu'on nous ressasse, loin du mépris pour la nature, loin de cet homme d'aujourd'hui qui est revenu de tout mais qui a peur de tout, qui a même osé inventé le principe de précaution alors que la prudence lui était donnée par les dieux (Prudence, c'est Métis, la cousine de Zeus et l'une de ses amantes) ! Un livre à découvrir ou redécouvrir.
