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Critique de Bonaparte


Gros succès aux USA et présenté comme une alternative quand on est en manque d'aventures façon Harry Potter, ce roman avait tout pour attiser ma curiosité. Mais mon avis sera au final mitigé, même si ma curiosité a été assez aiguisée pour lire la suite.



L'auteur nous plonge donc dans la vie de Nita, jeune collégienne de treize ans, qui sert régulièrement de punching-ball aux autres filles de son collège, qui se moquent d'elle et de son amour pour les livres et qui cassent ses affaires. Pour échapper à ses tortionnaires, Nita trouve refuge dans la bibliothèque et tombe sur un bien curieux ouvrage : Comment devenir un sorcier en dix leçons. Croyant à une plaisanterie mais sa curiosité éveillée, Nita emprunte le livre... pour se rendre compte qu'il s'agit bel et bien d'un manuel pour apprendre la magie !



L'auteur est parvenue à créer tout un univers magique complètement original, auquel j'ai adhéré à 100% ! L'idée du Discours, ce langage propre aux sorciers, est tout simplement géniale, et j'aime beaucoup le fait de donner une âme non seulement aux plantes, mais aussi aux objets.



Plus tard, apparaît le second personnage principal, Kit, lui aussi souffre-douleur des autres et lui aussi apprenti sorcier. Fred est un autre personnage que j'ai adoré, mais je vous laisse la surprise de la découverte...



L'humour est omniprésent dans ce tome, et j'y ai trouvé de nombreuses similitudes, non seulement avec Harry Potter, mais aussi avec le Hobbit ou le Seigneur des Anneaux.



Passons à ce qui m'a moins plu... le scénario : trop rapide, on passe d'une aventure à l'autre sans l'once d'une explication, tout se déroule beaucoup trop facilement pour les héros, qui ne se posent pas la moindre question ! de même, ce qui promettait au final d'être un monde magique dense et détaillé est... étrangement absent !! Et personne ne s'étonne que des gamins de douze ou treize ans parviennent à maîtriser des sorts complexes et appris par coeur en un claquement de doigts ? Je regrette également le manque cruel de profondeur des personnages secondaires : les parents de Nita se fichent comme d'une guigne qu'elle se fasse taper dessus régulièrement, les autres sorciers adultes se tamponnent le coquillard de la fin du monde... Seul le méchant redresse la barre et montre un vrai potentiel de développement pour la suite.



Néanmoins, ce roman est très agréable à lire, et je pense continuer à suivre cette série, en espérant que la comparaison avec Harry Potter se révélera correcte...
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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