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Critique de Pecosa


Hey Koalas, tu fais quoi ce week-end? On pourrait aller au drive-in dans ta décapotable, pour voir House of Haunted Hill ou The Astro-Zombies.
Sinon, pour effectuer un petit voyage dans le temps dans l'Amérique des baby-boomers, il suffit d'ouvrir Drive-in & Grinhouse cinema. 1950's-1960's qui nous dit tout sur ces petits films d'exploitation qui firent le bonheur des studios indépendants et des adolescents américains friands d'histoires de monstres et de courses de voitures.
« Le cinéma d'exploitation, c'est donc un peu la part sombre de l'Amérique mais aussi le côté obscur de la cinéphilie. Un cinéma dont on avoue rarement être consommateur- ou alors en prenant bien soin d'afficher une ironie distanciée teintée de snobisme- au risque de passer au mieux pour un ringard, au pire pour un tordu. »
Assumons nos penchants pour Plan 9 from Outer Space et Night of the Living Dead et laissons nous guider par Régis Dubois qui décortique le « genre », analyse son impact économique et social, et montre comment Hollywood récupéra le cinéma d'exploitation.
Il nous présente 101 films tournés entre 1950 et 1969, des nanars préhistoriques (Prehistoric Women…), des films de SF (Invasion of the Saucer Men, Santa Claus Conquers the Martians…), de S.M (Tortured Females), de bikers (Hells Angels on Wheels)… vaste panel...
Les photos, comme les affiches, sont alléchantes, le ton est enthousiaste et plein d'humour, sans compter le petit + intitulé « scènes clés » qui ne manque pas de charme. Et l'on s'aperçoit que quelques réalisateurs et techniciens de renom sont passés par les exploitations movies, comme Coppola (Dementia 13) ou Brian de Palma (Soeurs de sang).
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