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Critique de Framboisine7282


L'année 2021 commence bien : Masse critique du mois de Janvier m'a replongée dans les « femmes de lettres oubliées », car j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour recevoir le roman de Louis Dubrau « A PART ENTIERE ».
J'avais déjà découvert cette collection en octobre 2020 en étant choisie pour publier une critique de « l'invisible ».
Première originalité de ce roman paru en première édition en 1974, derrière l'auteur se cache une femme, Louise Scheidt.
Le début est brutal ! Marie vient de se défenestrer et ses derniers mots avant de mourir accusent son mari « c'est Guillaume, il m'a poussée… »
Accusation à double sens : l'a-t-il fait basculer par dessus le balcon physiquement ou l'a-t-il amenée moralement à se suicider parce qu'elle n'attendait plus rien de sa vie ?
Guillaume entretenait une liaison avec Célia depuis trois ans, et Marie de son côté avait des amants de passage.
Pour se reconstruire et comprendre ce geste désespéré il faut qu'il parte, d'autant plus que son entourage est sans concession à son égard. A commencer par sa mère qui dépense toute son énergie à critiquer tout ce que fait son fils.
Petite réflexion au passage : Guillaume s'adresse toujours à elle en disant « mère » et non maman et ça me surprend, car depuis le début je trouve l'écriture énergique précise et plutôt moderne.
Sans doute (et ça n'amuse que moi) une façon de l'auteure de nous ramener à l'époque où a été écrit ce drame.
Bon ! Donc Guillaume doit partir et tout laisser derrière lui. Sa galerie de peinture, son associé avec lequel il ne s'entend pas et sa maîtresse dont il commence à se lasser.
C'est son ami Pierre qui va lui proposer de s'installer en pleine campagne dans une ancienne propriété proposant des chambres en location. le mode de vie de Valérie et Bosco les gérants de la Chênaie va vite captiver ce « rat des villes ».
Il va prendre ses marques, entreprendre un voyage intérieur, refaire sa vie à l'envers, et penser un peu à l'épreuve qu'il traverse, mais pas trop en fait…
Il va aussi rencontrer une jeune femme qui va beaucoup l'intéresser (sans doute parce qu'elle s'appelle Marie), et de longs chapitres que j'ai parfois trouvés désagréables et ennuyeux vont se succéder.
Le retour de Guillaume à son domicile va mettre fin à ce roman, beaucoup de questions vont rester sans réponse (notamment concernant la mort de sa femme), et là j'ai envie de dire tout ça pour ça ?
Je rejoins « lectrice_en_serie » sur ce point : moi aussi j'ai terminé ce roman par obligation. Sans Masse critique je l'aurais abandonné sans regret.
Je reconnais qu'il est bien écrit, mais ça ne fait pas tout !
Je remercie Babelio et les éditions Névrosée pour cet envoi, Femmes de lettres oubliées est une belle collection, mais là pour moi ça n'a pas fonctionné.
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