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Critique de cicou45
Ouvrage une nouvelle fois offert par l'éditeur avec lequel j'ai été mise en contact il y a peu, je ne peux que commencer cette critique en lui adressant tous mes remerciements. Étant née et ayant toujours habitée dans la Provence si chère à de nombreux auteurs (et ici, à celle de Frédéric Mistral), je ne pouvais que me retrouver de temps à autres dans cette lecture même s'il s'agit d'une biographie et, qui, comme vous l'aurez compris, n'est certainement oas la mienne !
Comme tout provençal (e), j'avais certes maintes fois entendu prononcé le nom de Frédéric Mistral, immense poète en son temps (à savoir au XIXe siècle et bien après) et surtout fervent défenseur de la langue provençale. Ce félibre amoureux de la langue et amoureux des mots épousé une jeune fille de trente ans sa cadette, Marie Rivière. Fille et petite-fille de moutardiers de Dijon puis de négociants en vins (pour ne citer que ces deux métiers attribués à son père qui en exerça bien d'autres), c'est effectivement la moutarde qui fit la réputation de la famille Rivière du temps des ancêtres de Marie. Son père étant accablé de dettes par la suite et bien ami avec ce provençal qui s'amusait à faire des vers (cependant jeu assez prometteur puisqu'il réussit à en vivre toute sa vie) et qui s'appelait Frédéric Mistral, il décida d'y donner en mariage sa fille, sur demande du futur époux. Alors que Marie était à peine âge de 19 ans et que le poète de plus de 40 et qu'il aurait très bien pu être son père, Marie accepta ce mariage de raison. Fut-elle heureuse ou atrocement malheureuse en raison des nombreuses infidélités de son mari ? Cela, l'histoire ne nous le dit pas si ce n'est que l'auteure a retrouvé dans les Archives départementales de la Côte-d'Or et dans le musée Mistral de Maillane où les époux ont habité une grande partie de leur vie, de nombreux portraits d'elle la représentant dans une posture stricte et sévère, blasée si j'ose employer ce mot. Toujours est-il que si son mari connut une renommée extrême et que sa jeune épousée vécut dans l'ombre, cela ne veut forcément pas dire qu'elle n'y ait pour rien dans la renommée de Mistral qui perdura bien après son décès et qui perdure encore et c'est la raison pour laquelle, son histoire mérite d'être connue !
Bien plus qu'une simple biographie du jeune couple Frédéric Mistral / Marie Rivière, c'est en quelque sorte toute une remontée généalogique dans laquelle l'auteure nous entraîne ici. Aussi, le lecteur fait-il la connaissance des grands-parents de Marie, de ses parents, de ses frères et soeurs ainsi que de ses oncles et tantes. Bref, vous l'aurez compris, c'est toute une saga familiale qui est retranscrite ici et avec documents historiques à l'appui ! Un ouvrage qui m'a non seulement donné envie d'en savoir plus sur cette jeune femme mais aussi de me plonger dans les oeuvres de son époux (mieux vaut tard que jamais !). Pour tous les passionnés d'Histoire et pour tous les autres, une lecture que je ne peux que vous recommander car elle s'avère fort instructive !
Comme tout provençal (e), j'avais certes maintes fois entendu prononcé le nom de Frédéric Mistral, immense poète en son temps (à savoir au XIXe siècle et bien après) et surtout fervent défenseur de la langue provençale. Ce félibre amoureux de la langue et amoureux des mots épousé une jeune fille de trente ans sa cadette, Marie Rivière. Fille et petite-fille de moutardiers de Dijon puis de négociants en vins (pour ne citer que ces deux métiers attribués à son père qui en exerça bien d'autres), c'est effectivement la moutarde qui fit la réputation de la famille Rivière du temps des ancêtres de Marie. Son père étant accablé de dettes par la suite et bien ami avec ce provençal qui s'amusait à faire des vers (cependant jeu assez prometteur puisqu'il réussit à en vivre toute sa vie) et qui s'appelait Frédéric Mistral, il décida d'y donner en mariage sa fille, sur demande du futur époux. Alors que Marie était à peine âge de 19 ans et que le poète de plus de 40 et qu'il aurait très bien pu être son père, Marie accepta ce mariage de raison. Fut-elle heureuse ou atrocement malheureuse en raison des nombreuses infidélités de son mari ? Cela, l'histoire ne nous le dit pas si ce n'est que l'auteure a retrouvé dans les Archives départementales de la Côte-d'Or et dans le musée Mistral de Maillane où les époux ont habité une grande partie de leur vie, de nombreux portraits d'elle la représentant dans une posture stricte et sévère, blasée si j'ose employer ce mot. Toujours est-il que si son mari connut une renommée extrême et que sa jeune épousée vécut dans l'ombre, cela ne veut forcément pas dire qu'elle n'y ait pour rien dans la renommée de Mistral qui perdura bien après son décès et qui perdure encore et c'est la raison pour laquelle, son histoire mérite d'être connue !
Bien plus qu'une simple biographie du jeune couple Frédéric Mistral / Marie Rivière, c'est en quelque sorte toute une remontée généalogique dans laquelle l'auteure nous entraîne ici. Aussi, le lecteur fait-il la connaissance des grands-parents de Marie, de ses parents, de ses frères et soeurs ainsi que de ses oncles et tantes. Bref, vous l'aurez compris, c'est toute une saga familiale qui est retranscrite ici et avec documents historiques à l'appui ! Un ouvrage qui m'a non seulement donné envie d'en savoir plus sur cette jeune femme mais aussi de me plonger dans les oeuvres de son époux (mieux vaut tard que jamais !). Pour tous les passionnés d'Histoire et pour tous les autres, une lecture que je ne peux que vous recommander car elle s'avère fort instructive !
