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Critique de Coetseslivres


Une parenthèse de douceur et d'espoir malgré un thème difficile.
Nous retrouvons quelques personnages déjà présents dans le livre précédent, le royaume de Séraphin. Même si celui-ci peut se lire avant, il vaut mieux commencer par le premier pour vraiment comprendre l'univers de l'auteure.
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Le royaume de Séraphin, c'est le monde d'après, celui où vont les enfants décédés. Un endroit serein, où la souffrance, qu'elle soit physique ou morale, n'a pas sa place. Un monde où ils peuvent se reconstruire, un monde où ils sont choyés. Ces enfants ont une mission, apporter de la joie aux humains. Ils sont toujours vivants, mais d'une autre façon. Et ça ne les empêche pas d'être espiègles !
Je précise qu'il n'y a aucune connotation religieuse. Ce royaume n'est qu'un lieu où règne la bienveillance.
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Dans ce tome, nous faisons la connaissance de Clara, une petite fille de 6 ans atteinte d'un cancer incurable. Elle vit avec sa maman Florence, son papa est mort dans un accident de moto. Clara aimerait aller en Laponie, et sa maman va tout faire pour faire pour exaucer ce rêve avant qu'il soit trop tard. Mais en aura-t-elle le temps ?
Un thème difficile : la perte d'un enfant. Et comment survivre après. Un livre triste ? Oui, bien sûr, un peu. Mais l'histoire est remplie d'amour et d'espoir, presque lumineuse.
On rencontre aussi Valentine, une petite fille qui devient lentement aveugle. Là, c'est le handicap, et la façon dont il est perçu par les autres, que l'auteure nous propose.
Mais il y a également quelque chose de beaucoup plus gai. Dans le royaume de Séraphin, une fête se prépare pour Noël. En secret, au grand désespoir de Timéo qui aimerait bien savoir ce qui se trame !!
Destinée aussi bien aux adultes qu'aux enfants, cette histoire est douce et tendre, sans pour autant être mièvre. L'écriture est sensible, simple et touchante.
Peine, sourires, chaleur humaine, amitié, entraide : voilà ce qui vous attend dans ce livre. Oui, c'est émouvant et pourtant, paradoxalement peut-être, c'est une lecture qui réchauffe le coeur. On en ressort ému, mais apaisé.
Pour le tome précédent, j'avais écrit ces phrases : « Un roman à lire comme une histoire à laquelle s'accrocher en cas de deuil, une forme de lueur d'espoir. Mais c'est aussi une ode à la tolérance, au respect, à la bienveillance, à l'écoute. Bien que ce soit un sujet difficile, c'est un moment magique de lecture qui vous attend, une bulle remplie de tendresse et d'amour. ». Elles sont tout aussi vraies pour celui-ci.
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