>
Critique de Kae_Morrigan
Un roman d'Urban Fantasy qui m'a tout de suite intriguée ! J'aime beaucoup le Fantastique, mais la branche de l'Urban Fantasy peut se révéler à double tranchant à cause des nombreuses histoires d'humaines qui attirent tous les vampires et lycanthropes sexy de la région. Si j'ai aimé la série True Blood, j'ai eu plus de mal avec les romans, de même pour la saga Chasseuse de la Nuit. Mais le temps a passé, et en plus du Windigo, j'avais envie de découvrir une plume québécoise.
Personnellement, je n'ai pas été perdue par les différences linguistiques. C'était minime mais pourtant dépaysant, dans le bon sens du terme. de même, c'était agréable que l'action ne se passe pas aux USA voire à Paris, mais principalement dans une ville québécoise autre que Montréal.
L'héroïne, Ellie, n'a pas le caractère horripilant de nombreuses héroïnes d'Urban Fantasy, je l'ai trouvée agréable à suivre. Elle est humaine donc faible face aux créatures surnaturelles qui l'entourent et qui en plus sont prédatrices. Mais elle est au courant de leur existence et du fonctionnement des communautés. Elle apporte de la viande à un lycanthrope instable, a pour ami un mage, chevauche un cheval-démon et discute avec l'équivalent québécois du croque-mitaine, rien que ça.
J'ai d'ailleurs vraiment aimé rencontrer des entités du folklore québécois. Certes, Ellie vit parmi des lycanthropes d'origine celtique, et des vampires et autres créatures du Vieux Monde se montrent, mais le roman est truffé d'êtres légendaires du Québec. le Windigo à lui tout seul vient des légendes Indiennes, d'abord du Canada puis des USA.
Au passage, j'ai vite su qui était le Windigo. Habituellement, la menace gravite autour de l'héroïne avant de se révéler vers le second tiers ou la fin. Ici, il se dévoile relativement tôt. Si je n'ai pas été surprise par la révélation, j'ai trouvé ce choix bienvenu car cela permet de le côtoyer longtemps. Son traitement est d'ailleurs intéressant et plus nuancé que son habituelle réputation maléfique.
En conclusion, une lecture intéressante avec un bestiaire original et une héroïne calme sans être niaise ou inculte sur le surnaturel. Je suis partante pour lire la suite et découvrir de nouveaux personnages et entités !
Personnellement, je n'ai pas été perdue par les différences linguistiques. C'était minime mais pourtant dépaysant, dans le bon sens du terme. de même, c'était agréable que l'action ne se passe pas aux USA voire à Paris, mais principalement dans une ville québécoise autre que Montréal.
L'héroïne, Ellie, n'a pas le caractère horripilant de nombreuses héroïnes d'Urban Fantasy, je l'ai trouvée agréable à suivre. Elle est humaine donc faible face aux créatures surnaturelles qui l'entourent et qui en plus sont prédatrices. Mais elle est au courant de leur existence et du fonctionnement des communautés. Elle apporte de la viande à un lycanthrope instable, a pour ami un mage, chevauche un cheval-démon et discute avec l'équivalent québécois du croque-mitaine, rien que ça.
J'ai d'ailleurs vraiment aimé rencontrer des entités du folklore québécois. Certes, Ellie vit parmi des lycanthropes d'origine celtique, et des vampires et autres créatures du Vieux Monde se montrent, mais le roman est truffé d'êtres légendaires du Québec. le Windigo à lui tout seul vient des légendes Indiennes, d'abord du Canada puis des USA.
Au passage, j'ai vite su qui était le Windigo. Habituellement, la menace gravite autour de l'héroïne avant de se révéler vers le second tiers ou la fin. Ici, il se dévoile relativement tôt. Si je n'ai pas été surprise par la révélation, j'ai trouvé ce choix bienvenu car cela permet de le côtoyer longtemps. Son traitement est d'ailleurs intéressant et plus nuancé que son habituelle réputation maléfique.
En conclusion, une lecture intéressante avec un bestiaire original et une héroïne calme sans être niaise ou inculte sur le surnaturel. Je suis partante pour lire la suite et découvrir de nouveaux personnages et entités !
