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Critique de StCyr


StCyr
31 décembre 2012
Le Club des Lyonnais constitue le quatrième volet de Vie et aventures de Salavin. Retour à une narration plus traditionnelle, avec un narrateur omniscient. Duhamel introduit donc une alternance dans son récit, puisque le premier et le troisième roman du cycle romanesque (Confession de minuit, Journal de Salavin) s'apparentent plutôt à un monologue intérieur, alors que le deuxième et donc le quatrième volume (Deux hommes et le Club des Lyonnais) sont d'une narration plus conventionnelle.
Dans le Club des Lyonnais, Salavin, par l'intermédiaire d'un ancien collègue de bureau (Salavin a-t-il de véritables amis?), Max Aufrère, fait la connaissance d'une société curieuse et composite, qui se réunit dans la boutique d'un cordonnier, Legrain, rue des Lyonnais, d'où le titre du roman. le cordonnier révolutionnaire de la vieille génération, à la manière de 1848, accueille notamment dans l'arrière-boutique, un personnage mystérieux, qui se fait appeler Fontaine, mais qui semble étranger et qui passe son temps, une grosse serviette sur les genoux, à dicter, à écrire, à compulser et à convoquer tour à tour les personnes qui composent le groupe pour leur assigner diverses tâches. Salavin et ses problèmes existentiels rencontre un groupe de personnes mues par une volonté commune et farouche de renverser la société pour fonder une ère nouvelle de justice. Mêlé malgré lui à cette conspiration, il est victime d'une descente de police. Scandale. Procès. Il s'avérait selon la presse, que le Club des Lyonnais, est une cellule révolutionnaire secrète, un repère d'agitateurs dangereux, véritable officine spécialisée dans la fabrication de faux documents politiques et le détournement de capitaux pour le soutient d'oeuvres révolutionnaires clandestines. Salavin s'en tire à bon compte, certains écopent de peine de prison, et le livre s'achève sur une lettre d'adieu, car Salavin à quitté sa femme, a rasé sa barbe (preuve d'une grande résolution!) et est parti mystérieusement; ce qui ouvre la voie à de multiples questionnements et introduit le dernier roman intitulé Tel qu'en lui-même...
Ce n'est, certes pas, le meilleur volet de Vie et aventures de Salavin, mais Duhamel maitrise son sujet, et c'est avec curiosité que je lirais la fin des pérégrinations de Salavin.
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