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Critique de Aela


L'auteur des "Trois Mousquetaires" nous livre ici une magnifique déclaration d'amour à la Volga.
Dumas et la Russie: deux épopées vivantes qui vont se croiser pour un moment.
Lui le chevelu, l'orageux, est à l'aise dans ce pays immense.
Il en rêvait depuis longtemps, il connaissait l'histoire du pays.
Dumas avait mis la Russie au centre de son livre "Le Maître d'armes' dont les héros étaient des décembristes, ces jeunes officiers qui avaient tenté un coup d'Etat libéral en 1825 et furent déportés en Sibérie par le tsar Nicolas 1er.
Dumas part de Paris en 1858. Il va partir pour Moscou, la Volga et le Caucase jusqu'à Bakou.
Il va descendre ce fleuve immense qu'est la Volga, s'arrêter à Nijni-Novgorod, Kazan, capitale des Tatars et Saratov.
Il va rencontrer des représentants de ce peuple Kalmouk habitant la région; les Kalmouks sont d'origine mongole.
Dumas va terminer son voyage à Astrakhan, à l'embouchure de la mer Caspienne.
Un magnifique récit de voyage, des récits palpitants: rencontres avec de belles princesses russes, chevauchées dans la steppe, chasse à courre, danses, luttes.. L'aventure est au rendez-vous. On est captivé du début à la fin...
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