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Critique de kuroineko
Est-il encore utile de présenter le Comte de Monte-Cristo? Au vu du nombre de critiques ici-même, des multiples adaptations pour le cinéma et la télévision, je ne crois pas.
Et pourtant je découvre l'oeuvre originale, vaste et palpitante fresque à connotation historique, à 40 ans, pour mon plus grand plaisir.
Ce premier tome met en place tous les tenants de l'intrigue. On fait la connaissance d'Edmond Dantès, jeune homme ouvert, généreux et marin intrépide dans l'âme. Tout lui sourit: il va passer capitaine et épouser sa belle Mercédès. Sauf que si ça s'arrêtait ici, le roman ferait trois chapitres et ne serait pas entré dans la légende. Forfaiture, complots, conspirations, trahison cruelle, mise au secret dans les sombres cachots du château d'If, que d'ingrédients pour un récit envolé. Aucun temps mort, les 800 pages de ce volume fondent à toute vitesse.
On suit l'évolution de notre héros, du tendre et confiant Edmond au ténébreux comte de Monte-Cristo prêt pour la vengeance. Je ne suis pas de nature rancunière mais je comprends bien les sentiments qui agitent le comte.
Alexandre Dumas rend son histoire complètement immersive par la profondeur de ses personnages, par les intrications des intrigues et un contexte historique passionnant et mouvementé. Sa galerie de portraits fait figure désormais d'icônes incontournables de la littérature française. Il apporte avec son Comte de Monte-Cristo la quintessence du roman d'aventures. S'y mêle un exotisme enchanteur avec ses îles perdues de la Méditerranée, ses mystérieux trésors, son orientalisme de bon aloi, ses contrebandiers et bandits - corses ou italiens - mus souvent par un code d'us et d'honneur dont ne peuvent se prévaloir certains notables de ce livre. Et que dire de ses amples digressions qui donnent toute sa formidable dimension au roman. Que dire de la verve stylistique de Dumas?
Que du bonheur! Plus qu'à attaquer le second tome avec empressement.
Et pourtant je découvre l'oeuvre originale, vaste et palpitante fresque à connotation historique, à 40 ans, pour mon plus grand plaisir.
Ce premier tome met en place tous les tenants de l'intrigue. On fait la connaissance d'Edmond Dantès, jeune homme ouvert, généreux et marin intrépide dans l'âme. Tout lui sourit: il va passer capitaine et épouser sa belle Mercédès. Sauf que si ça s'arrêtait ici, le roman ferait trois chapitres et ne serait pas entré dans la légende. Forfaiture, complots, conspirations, trahison cruelle, mise au secret dans les sombres cachots du château d'If, que d'ingrédients pour un récit envolé. Aucun temps mort, les 800 pages de ce volume fondent à toute vitesse.
On suit l'évolution de notre héros, du tendre et confiant Edmond au ténébreux comte de Monte-Cristo prêt pour la vengeance. Je ne suis pas de nature rancunière mais je comprends bien les sentiments qui agitent le comte.
Alexandre Dumas rend son histoire complètement immersive par la profondeur de ses personnages, par les intrications des intrigues et un contexte historique passionnant et mouvementé. Sa galerie de portraits fait figure désormais d'icônes incontournables de la littérature française. Il apporte avec son Comte de Monte-Cristo la quintessence du roman d'aventures. S'y mêle un exotisme enchanteur avec ses îles perdues de la Méditerranée, ses mystérieux trésors, son orientalisme de bon aloi, ses contrebandiers et bandits - corses ou italiens - mus souvent par un code d'us et d'honneur dont ne peuvent se prévaloir certains notables de ce livre. Et que dire de ses amples digressions qui donnent toute sa formidable dimension au roman. Que dire de la verve stylistique de Dumas?
Que du bonheur! Plus qu'à attaquer le second tome avec empressement.
