Le fils du forçat

Marseille, 1831. On rencontre un anti-héros, portefaix de son état, M. Coumbes. Il n'a qu'un but dans la vie : se construire un cabanon! Plein d'orgueil, il en avait un château du Moyen-Age qui faisait sa fierté. Un seul point négatif, le mistral, "ce vent maudit qui semblait décidé à maintenir les deux arpents de jardin à l'état de grêve désolée ou de désert aride." En bon marseillais, sa passion pour la mer s'expliquait par les bons poissons disponibles pour préparer la bouillabaisse. Colérique, emporté, jaloux et autoritaire, il n'est pas très attachant sauf lorsqu'il sauve Millette, femme douce et soumise à son mari, Pierre Manas, querelleur, paresseux et débauché. De leur union naquit Marius. Pierre avait décidé de pendre Millette (oui, idée étrange d'un homme aviné!), M.Coumbes arriva juste à temps pour la libérer et Pierre finit en prison.
Des années paisibles s'écoulèrent alors, Marius considérant M.Coumbes comme son père.
Mais 17 ans plus tard, M.Riouffe décida de construire un chalet près du cabanon et la jalousie de M.Coumbes face à la jeunesse malicieuse de M. Riouffe fit des étincelles. Prêt à en découdre, M.Coumbes envoie Marius demander réparations ... mais le jeune homme tombe amoureux de Madeleine, la soeur de l'ennemi!
Je n'en dévoile pas plus, ce roman présente des personnages très caractéristiques : l'anti-héros, la femme soumise, Marius le jeune homme honnête et droit, Pierre le forçat irrécupérable en marge de la société. Un roman plaisant, quoique un peu caricatural.