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Critique de lalahat
Un incendie ravage une cabane d'ostréiculteur à La Teste-de-Buch. Il fait une victime.
Bertrand Dumeste ne présente pas l'évènement comme un fait divers, mais il donne à voir comment différents personnages qui gravitent autour le perçoivent. Chacun, avec sa personnalité et son histoire, donne une version très subjective. Chacun le ressent avec plus ou moins de violence et d'intensité. Il y a Camille, Denis, Maud, Eric, tous errants, sans attache, à la dérive.
Il faut s'accrocher au début avec tous ces personnages que l'on ne situe pas. Ce n'est qu'à partir de la page 100 que les choses commencent à se définir. On a l'équipe de la SRPJ d'une part, avec Pio et le commissaire Garenni, et d'autre part, Camille, en pleine rupture amoureuse, et son amie Sophie, la vapoteuse, qui vont enquêter de leur côté. Elles s'y mettent sans précipitation, avec méthode, ce qui donne lieu à une exploration très didactique de l'histoire de l'huître plate, creuse puis japonaise dans le bassin d'Arcachon.
Le polar se met en place avec l'inévitable déjeuner, poisson – moules – frites et cannelés. Comme dans tout bon policier classique, Bertrand Dumeste donne en détail le menu, à nous faire vibrer les papilles. Evidemment, c'est une gastronomie locale. Meurtre sur le Bassin appartient au genre polar régional.
J'ai trouvé beaucoup de confusion dans le récit, due au grand nombre de personnages, tous plus ou moins stéréotypés : de jeunes mâles pleins de testostérone, des filles allumeuses et manipulatrices, des hackers, civilisation 2.0 oblige. le niveau de langue est celui des personnages, familier voire vulgaire, et l'écriture ne présente pas grand intérêt. Il y a bien un suspense et un certain rythme qui portent le roman sur la fin. Je referme le livre plutôt déçue. Suis-je passée à côté de quelque chose ?
Bertrand Dumeste ne présente pas l'évènement comme un fait divers, mais il donne à voir comment différents personnages qui gravitent autour le perçoivent. Chacun, avec sa personnalité et son histoire, donne une version très subjective. Chacun le ressent avec plus ou moins de violence et d'intensité. Il y a Camille, Denis, Maud, Eric, tous errants, sans attache, à la dérive.
Il faut s'accrocher au début avec tous ces personnages que l'on ne situe pas. Ce n'est qu'à partir de la page 100 que les choses commencent à se définir. On a l'équipe de la SRPJ d'une part, avec Pio et le commissaire Garenni, et d'autre part, Camille, en pleine rupture amoureuse, et son amie Sophie, la vapoteuse, qui vont enquêter de leur côté. Elles s'y mettent sans précipitation, avec méthode, ce qui donne lieu à une exploration très didactique de l'histoire de l'huître plate, creuse puis japonaise dans le bassin d'Arcachon.
Le polar se met en place avec l'inévitable déjeuner, poisson – moules – frites et cannelés. Comme dans tout bon policier classique, Bertrand Dumeste donne en détail le menu, à nous faire vibrer les papilles. Evidemment, c'est une gastronomie locale. Meurtre sur le Bassin appartient au genre polar régional.
J'ai trouvé beaucoup de confusion dans le récit, due au grand nombre de personnages, tous plus ou moins stéréotypés : de jeunes mâles pleins de testostérone, des filles allumeuses et manipulatrices, des hackers, civilisation 2.0 oblige. le niveau de langue est celui des personnages, familier voire vulgaire, et l'écriture ne présente pas grand intérêt. Il y a bien un suspense et un certain rythme qui portent le roman sur la fin. Je referme le livre plutôt déçue. Suis-je passée à côté de quelque chose ?
