>
Critique de MaggyM
Fin des années 70, Félix était guitariste. Avec ses potes, Louis, Rémi et Alex, il rêvait de concerts, de gloire et de tournées.
Aujourd'hui, 10 ans plus tard, Félix peine à se reconnaître dans son rôle de mari et père. Ca fait des années qu'il continue de poursuivre un rêve qui s'éloigne chaque jour d'avantage.
Ce livre est un condensé de nostalgie et qui, sous le prisme du musicien qui croit toujours que cette fois-ci sera la bonne, pousse chaque lecteur à s'interroger sur ce qu'il a fait de ses propres rêves. Contrairement à ce qu'on pourrait penser de prime abord, ce n'est pas pour que dans un sursaut de conscience chacun tente d'en récupérer le fil. En effet, le roman de Martin Dumont aborde plutôt ce moment où chacun doit admettre aussi que les rêves, ça peut changer et que s'accrocher à un souvenir idéalisé du passé, tout en tentant de le faire renaître de ses cendres, est vain.
Nostalgique, mais pas amer ni déprimant. Car le parcours de Félix, ses interrogations, ses atermoiements parfois, le mèneront à ce moment où " le peintre admet qu'il n'est pas Picasso mais se remet quand même à peindre".
Le style de l'auteur est surprenant au début car les phrases sont courtes, martelantes, parfois sans verbe; comme avec une certaine rage retenue dans la plume, à l'image des pensées du narrateur. Au fur et à mesure, la souplesse délie cette plume sèche et l'ensemble est très agréable à lire.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Félix même s'il m'a agacé par moment dans son immaturité aveugle. Il faut dire que l'alternance des chapitres entre le passé et le présent, à 10 ans d'écart, était juste parfaite pour équilibrer le récit et bien construire le personnage sur la longueur.
Ce roman se lit comme un partition se joue, il y a des graves et des aigus, des silences et des doubles croches... C'est une certaine mélodie de la vie que nous propose Martin Dumont, et le morceau était très bon.
Merci à Babelio et aux éditions Les Avrils pour la confiance et la découverte.
Aujourd'hui, 10 ans plus tard, Félix peine à se reconnaître dans son rôle de mari et père. Ca fait des années qu'il continue de poursuivre un rêve qui s'éloigne chaque jour d'avantage.
Ce livre est un condensé de nostalgie et qui, sous le prisme du musicien qui croit toujours que cette fois-ci sera la bonne, pousse chaque lecteur à s'interroger sur ce qu'il a fait de ses propres rêves. Contrairement à ce qu'on pourrait penser de prime abord, ce n'est pas pour que dans un sursaut de conscience chacun tente d'en récupérer le fil. En effet, le roman de Martin Dumont aborde plutôt ce moment où chacun doit admettre aussi que les rêves, ça peut changer et que s'accrocher à un souvenir idéalisé du passé, tout en tentant de le faire renaître de ses cendres, est vain.
Nostalgique, mais pas amer ni déprimant. Car le parcours de Félix, ses interrogations, ses atermoiements parfois, le mèneront à ce moment où " le peintre admet qu'il n'est pas Picasso mais se remet quand même à peindre".
Le style de l'auteur est surprenant au début car les phrases sont courtes, martelantes, parfois sans verbe; comme avec une certaine rage retenue dans la plume, à l'image des pensées du narrateur. Au fur et à mesure, la souplesse délie cette plume sèche et l'ensemble est très agréable à lire.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Félix même s'il m'a agacé par moment dans son immaturité aveugle. Il faut dire que l'alternance des chapitres entre le passé et le présent, à 10 ans d'écart, était juste parfaite pour équilibrer le récit et bien construire le personnage sur la longueur.
Ce roman se lit comme un partition se joue, il y a des graves et des aigus, des silences et des doubles croches... C'est une certaine mélodie de la vie que nous propose Martin Dumont, et le morceau était très bon.
Merci à Babelio et aux éditions Les Avrils pour la confiance et la découverte.
