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Critique de Meps
Je poursuis mon exploration des auteurs dits "régionaux"... avec un auteur de ma région d'origine, Jacques Duquesne. Je n'avais jamais entendu parler de lui avant de récupérer une "compilation" de 5 de ses romans... et pourtant il a reçu le prix Interallié en 1983.
J'ai choisi de lire le premier de ses romans paru en 1977 et qui aborde un sujet peu traité (à ma connaissance) dans la littérature française: la débâcle de l'armée française de 1939-1940. J'ai l'impression de plus voir parler de la résistance, ou même de son pendant la collaboration, mais rarement du moment qui aura forcé ensuite la France à choisir son camp, ce moment où les Allemands ont d'abord paru inoffensifs avant d'écraser une armée totalement mal préparée.
Duquesne fait le bon choix en exposant le point de vue des soldats et celui des civils, celui d'un adulte et celui d'un enfant. Dans quelques passages très réussis, il accumule les témoignages des soldats s'enfuyant sans même avoir réellement combattus ou celui d'un civil qui n'arrive pas réellement à comprendre ce qui lui arrive après qu'une bombe ait détruit sa maison.
Un peu plus de regret à le voir évoquer le passé d'un des deux narrateurs, sans doute pour justifier son positionnement actuel, mais il perd ainsi ce qui fait la force du récit, la peinture de ce moment charnière de l'histoire.
Une belle réussite en tout cas pour un premier roman pour un journaliste qui avait d'abord accumulé les essais politiques, sociologiques ou religieux. Et le cadre régional m'a forcément séduit, me renvoyant vers des paysages que je connaissais bien.
J'ai choisi de lire le premier de ses romans paru en 1977 et qui aborde un sujet peu traité (à ma connaissance) dans la littérature française: la débâcle de l'armée française de 1939-1940. J'ai l'impression de plus voir parler de la résistance, ou même de son pendant la collaboration, mais rarement du moment qui aura forcé ensuite la France à choisir son camp, ce moment où les Allemands ont d'abord paru inoffensifs avant d'écraser une armée totalement mal préparée.
Duquesne fait le bon choix en exposant le point de vue des soldats et celui des civils, celui d'un adulte et celui d'un enfant. Dans quelques passages très réussis, il accumule les témoignages des soldats s'enfuyant sans même avoir réellement combattus ou celui d'un civil qui n'arrive pas réellement à comprendre ce qui lui arrive après qu'une bombe ait détruit sa maison.
Un peu plus de regret à le voir évoquer le passé d'un des deux narrateurs, sans doute pour justifier son positionnement actuel, mais il perd ainsi ce qui fait la force du récit, la peinture de ce moment charnière de l'histoire.
Une belle réussite en tout cas pour un premier roman pour un journaliste qui avait d'abord accumulé les essais politiques, sociologiques ou religieux. Et le cadre régional m'a forcément séduit, me renvoyant vers des paysages que je connaissais bien.
