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Critique de scriptis


S'il est vrai qu'on ne devrait pas lire un livre qu'on n'aura pas envie de relire, faut-il lire un livre qu'on doit relire?
"Monsieur" ne se révèle qu'à la relecture, après qu'on ait suivi tout le circuit de ce "quintette d'Avignon" (Livia, Constance, Sébastian, Quinte). Ces romans sont disposés en quinconce de miroirs et, pris ensemble, forment le roman du roman du roman par lequel on a commencé : dans "Monsieur", l'histoire qu'on croit racontée par l'auteur est un « roman » miroir écrit par un auteur à la vie compliquée qui, lui-même, est le double déformé du romancier célèbre qu'il ne cesse de vilipender, romancier dont la vie compliquée est en large partie l'objet de la série…
Les orgasmes métaphysiques de Constance me laissent aussi froid que ce personnage abstrait sur lequel tout finit par se centrer.
Malgré la gnose, j'avais aimé le "quatuor d'Alexandrie" et le jeu des regards entre les quatre. J'espérais que le "quintette" serait encore mieux mais quand j'ai relu (c'est-à-dire lu puisqu'une ligne sur deux se trouve dans les autres volumes) "Monsieur", j'ai eu la satisfaction intellectuelle de compléter un puzzle mais peu de plaisir.
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