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Critique de Litteraflure


C'est la nuit américaine de Truffaut, version comique. Tout au long du livre, le metteur en scène, Corso, alter-ego de Durringer, clame à l'envi qu'il veut écrire un roman, qu'il en a marre du cinéma et de ses multiples contingences : l'humeur des acteurs, les facéties de la météo, les caprices de la production, et j'en passe. Durringer a donc réalisé son rêve. C'est une écriture très visuelle, qui ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages ou la douceur des paysages. C'est donc une forme de scénario développé. On ne va pas s'en plaindre. le livre est vivant, on ne le lâche pas, on rit franchement. Que demande le peuple ? J'ai particulièrement apprécié les révélations de Durringer, quand il lâche quelques secrets de fabrication comme les voitures qui vont à deux à l'heure pendant les courses poursuites. On entre alors dans un monde inconnu. La description du tournage des scènes d'amour est savoureuse. On ne peut l'oublier, d'autant qu'elle monopolise un tiers du livre. Un bon moment de lecture, donc. Seule réserve : certains dialogues que j'ai trouvés faux et une fiction qui peine parfois à intégrer les incongruités du réel.
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