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Critique de leseditionsjka
La vieille laide, premier roman de la Soreloise Lucy-France Dutremble
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 30 septembre 2008
Culture > Littérature
La Soreloise Lucy-France Dutremble peut maintenant revendiquer le statut d'auteure.
Un statut qu'elle se promet bien de garder puisque déjà elle est à peaufiner la suite de ce premier et qu'un deuxième est déjà complété.
Il y a une quinzaine, elle lançait, à la bibliothèque le Survenant, en présence d'une centaine de parents et amis, cette première oeuvre «La Vieille Laide» publiée aux Éditions JKA et disponible dans 143 librairies québécoises cette semaine, dont celles de Sorel-Tracy.
«Tout est allé très vite» dit-elle. «J'ai envoyé mon manuscrit et quelques jours après, on m'offrait de signer un contrat d'édition.»
Ainsi a-t-elle trouvé, après avoir exploré la peinture pendant une dizaine d'années, son mode d'expression privilégié. Et se consacre-t-elle désormais à l'écriture à plein temps, depuis 2006, elle qui a longtemps travaillé dans la restauration.
Aujourd'hui tout est propice à l'écriture, note-t-elle: ses deux enfants sont des adultes et son conjoint, Gérald Tremblay - qu'elle a épousé il y a 5 ans - l'encourage à nourrir cette pulsion d'écrire qui est sienne depuis longtemps. La jeune grand-maman qu'elle est a donc le temps et l'inspiration nécessaires. Et voila qu'une maison d'édition apprécie ce qu'elle fait et la publie!
«J'ai toujours aimé écrire. À l'école, ma matière préférée était le français. À la polyvalente, j'écrivais des poèmes.
À 16 ans, j'avais écrit un conte et mon prof lui avait donné une bonne note laissant toutefois entendre qu'il pensait que je l'avais copié. C'est là qu'il m'a dévoilé que je pouvais écrire…»
Une histoire inventée de toutes pièces
Troisième d'une famille de six filles, Lucy-France Dutremble a dit avoir surpris les siens avec la publication de ce livre : «C'est certain qu'on n'écrit pas comme on parle! On est seule devant une page et on a le temps de choisir chacun des mots qu'on y met. Quant au titre, il s'agit du surnom que son père adoptif avait donné à l'héroïne du roman.»
Ces mots qui racontent, elle les a si bien intégrés que, quand elle nous résume l'histoire de sa vieille laide, on a parfois l'impression qu'elle nous les lit. Et cette histoire, qui fait presque 300 pages, elle sait donner le goût de la lire, détails à l'appui, en quelques minutes!
Tout est inventé dans cette histoire de Marie-Anne Jolicoeur née à Louisville en 1943 mais vite donnée en adoption. Mais quand, adulte, elle vient vivre à Contrecoeur, on reconnait l'environnement dans lequel elle évolue. Mais on peut difficilement imaginer les péripéties qu'elle y connaîtra.
Un second roman
Ainsi Mme Dutremble aime raconter des histoires, créer des personnages et les faire évoluer dans un milieu qui existe.
«Dans mon prochain roman, l'histoire se passe rue Royale – le boulevard Fiset d'aujourd'hui, où je suis née en 1955. J'ai pris la peine de fouiller archives et bottins téléphoniques de l'époque pour reconstituer exactement ce qu'était ce secteur de la ville entre les années 1960 et 1980, au moment où se déroule mon histoire. »
Mais pour le moment, place à la vieille laide!
Copyright © 2007 Tous droits réservés
Lien : http://monteregieweb.com/mai..
Louise Grégoire-Racicot
Les 2 Rives - 30 septembre 2008
Culture > Littérature
La Soreloise Lucy-France Dutremble peut maintenant revendiquer le statut d'auteure.
Un statut qu'elle se promet bien de garder puisque déjà elle est à peaufiner la suite de ce premier et qu'un deuxième est déjà complété.
Il y a une quinzaine, elle lançait, à la bibliothèque le Survenant, en présence d'une centaine de parents et amis, cette première oeuvre «La Vieille Laide» publiée aux Éditions JKA et disponible dans 143 librairies québécoises cette semaine, dont celles de Sorel-Tracy.
«Tout est allé très vite» dit-elle. «J'ai envoyé mon manuscrit et quelques jours après, on m'offrait de signer un contrat d'édition.»
Ainsi a-t-elle trouvé, après avoir exploré la peinture pendant une dizaine d'années, son mode d'expression privilégié. Et se consacre-t-elle désormais à l'écriture à plein temps, depuis 2006, elle qui a longtemps travaillé dans la restauration.
Aujourd'hui tout est propice à l'écriture, note-t-elle: ses deux enfants sont des adultes et son conjoint, Gérald Tremblay - qu'elle a épousé il y a 5 ans - l'encourage à nourrir cette pulsion d'écrire qui est sienne depuis longtemps. La jeune grand-maman qu'elle est a donc le temps et l'inspiration nécessaires. Et voila qu'une maison d'édition apprécie ce qu'elle fait et la publie!
«J'ai toujours aimé écrire. À l'école, ma matière préférée était le français. À la polyvalente, j'écrivais des poèmes.
À 16 ans, j'avais écrit un conte et mon prof lui avait donné une bonne note laissant toutefois entendre qu'il pensait que je l'avais copié. C'est là qu'il m'a dévoilé que je pouvais écrire…»
Une histoire inventée de toutes pièces
Troisième d'une famille de six filles, Lucy-France Dutremble a dit avoir surpris les siens avec la publication de ce livre : «C'est certain qu'on n'écrit pas comme on parle! On est seule devant une page et on a le temps de choisir chacun des mots qu'on y met. Quant au titre, il s'agit du surnom que son père adoptif avait donné à l'héroïne du roman.»
Ces mots qui racontent, elle les a si bien intégrés que, quand elle nous résume l'histoire de sa vieille laide, on a parfois l'impression qu'elle nous les lit. Et cette histoire, qui fait presque 300 pages, elle sait donner le goût de la lire, détails à l'appui, en quelques minutes!
Tout est inventé dans cette histoire de Marie-Anne Jolicoeur née à Louisville en 1943 mais vite donnée en adoption. Mais quand, adulte, elle vient vivre à Contrecoeur, on reconnait l'environnement dans lequel elle évolue. Mais on peut difficilement imaginer les péripéties qu'elle y connaîtra.
Un second roman
Ainsi Mme Dutremble aime raconter des histoires, créer des personnages et les faire évoluer dans un milieu qui existe.
«Dans mon prochain roman, l'histoire se passe rue Royale – le boulevard Fiset d'aujourd'hui, où je suis née en 1955. J'ai pris la peine de fouiller archives et bottins téléphoniques de l'époque pour reconstituer exactement ce qu'était ce secteur de la ville entre les années 1960 et 1980, au moment où se déroule mon histoire. »
Mais pour le moment, place à la vieille laide!
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