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Critique de Verdorie


Après le roman noir "L'Abbé X", ce 2ème livre écrit par Claude Ecken, en 1985, lance sa carrière d'auteur SF. C'est aussi un des premiers Cyberpunk du paysage science-fictif Français.

Los Angeles, 2030. Jonathan Lavendish et Gloria Staneel travaillent tous les deux comme informaticiens chevronnés chez Brain Computer, où scientifiques et actionnaires espèrent aboutir à la création d'une Intelligence Artificielle en couplant le cerveau d'un foetus humain à un ordinateur.
Gloria éprouve des sentiments contradictoires pour Jonathan : de la colère face à son impassibilité et son stoïcisme, admiration pour ce qu'elle suppose alors être une intelligence "hors normes", fascination et attirance pour son aura énigmatique. Mais Jonathan reste inébranlable, égal à lui-même, ne manifestant aucune émotion.
Le jour où ils se rendent ensemble à une réunion au siège commercial de Brain Co, ils rencontrent, en chemin, le Dr Edward Pick, autrefois patron de Jonathan et responsable d'un laboratoire qui cherchait un remède contre la maladie de Brückniss. Laboratoire qui a été fermé par l'armée sans aucune explication.
Le soir même, après cette rencontre avec Pick, Jonathan poursuivi, frappe à la porte de Gloria pour y chercher refuge...quelques instants plus tard...la chasse à l'homme commence, sans que ni l'un ni l'autre comprend pourquoi et sans savoir qui sont les "chasseurs"...

Dans ce thriller SF, l'action ne manque pas. Action "crédible" à mes yeux, dans la mesure où les deux protagonistes font plus confiance à leur intellect et à leurs jambes, plutôt qu'à leur expérience de combativité, quasi nulle.
C'est pendant leur fuite en transports électriques, dans un Amérique en grande partie reconstruit sous terre, qu'on apprend qui est Jonathan, pourquoi il est dépourvu de sentiments et d'émois...
C'est également pendant ces voyages forcés qu'on a droit à des bribes de "Hard science" sur la mnémonique et les neurones, et on apprend en quoi consiste cette maladie de Brückniss !
L'auteur a "fait fort" : dans les années 1980, l'intérêt pour cette maladie, dont il compose l'analogie dans son livre, commençait tout juste à exister. Aujourd'hui elle est préoccupante et devient de plus en plus fréquente....comme dans le récit.

Ce roman n'est pas un coup de coeur pour moi.
Ce n'est certainement pas pour les idées exposées par l'auteur, mais plutôt et essentiellement à cause du personnage de Gloria qui n'arrête pas de harceler Jonathan avec ses conseils (j'ai horreur de ça), bien que elle a raison de le faire (!). Mais comme Gloria, je me suis attachée à Jonathan (!), même si cet attachement est perdu d'avance...je ne dirai pas pourquoi, parce que la clef de l'histoire se trouve...en Jonathan, justement.
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