Cinq journalistes ratés ou besogneux, dont une femme, sont contactés pour lancer le premier numéro d'un vrai-faux journal qui en fait ne paraîtra jamais. L'un d'entre eux est assassiné mais la vérité est dévoilée, ce qui met les autres hors de danger.
Ou comment distinguer le vrai du faux lorsqu'il s'agit de complots.
L'auteur connaissait bien l'atmosphère italienne, et celle de ce milieu journalistique avide de commérages, qu'il décrit à la perfection. Il nous entraîne aussi vers des pans cachés de l'histoire contemporaine de son pays, qui mêle Mussolini à l'opération Gladio et aux années de plomb. Et nous découvrons la ville de Milan sous un jour différent, avec ses bas-fonds.
Ce roman, pour être apprécié a besoin à mon avis d'être lu jusqu'au bout : sa profondeur ne se révèle qu'à la fin du livre.
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