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Critique de Tristale


MON AVIS: Très peu vu sur les réseaux de lecteurs, je trouve que ce livre mérite vraiment d'être lu. Je l'ai acquis lors des nocturnes littéraires 2019 à Josselin et j'ai été profondément émue par la narration de ces vies ouvrières.Au nom du profit, le marché a détruit et continue de détruire le sens du mot travail.Il n'y a plus de solidarité et l'humain est remplacé par les machines.Est-ce une raison pour cesser de lutter? Surement pas. Au contraire il faut garder les yeux ouverts et en lisant ce livre, entre autre, vous verrez. Vous verrez ce qui nous avale, ce que nous avons perdu.
RÉSUMÉ:"Si Yvonnick a un prénom et des bras d'homme, c'est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras d'homme, Yvonnick en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait à J.J. Carnaud et forges de Basse-Indre, l'ancêtre d'Usinor puis d'Arcelor, n'est plus là. En acceptant de prendre sa relève à la forge, la jeune veuve et mère d'un enfant fragile, élevée dans le marais salant breton, devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l'empêche pas de se faire respecter des hommes ni de gagner son indépendance, et surtout, d'être fière de son travail à l'usine et de sa communauté solidaire. Mais cette fierté, menacée dès 1968, se rompt au fil du temps, les notions de rentabilité, de courbes et de tableaux de chiffres chassant l'idée d'un combat pour une vie meilleure.
Inspiré d'un authentique témoignage, le destin d'Yvonnick fait revivre un monde aujourd'hui disparu. de l'apogée de l'industrie française dans les années 50 à son déclin en 1980, Catherine Ecole-Boivin trace, dans ce roman d'une vie peuplée d'étincelles, le portrait empreint d'humanité du monde ouvrier.
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