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Critique de Tancrede50



Winter est mal dans sa peau dès le début du roman. Il vit seul à Göteborg et ne supporte pas cette solitude. Il en a marre de son travail de policier. Il boit whisky sur whisky. Il fait de mauvais rêves. Dans trois mois, il pense rejoindre définitivement sa femme et ses deux enfants en Espagne, sur la Costa del Sol. Ceci dit, ce n'est pas une raison suffisante pour que l'auteur nous assomme d'entrée de jeu avec de nombreux dialogues aux répliques très brèves, souvent sans queue ni tête, parfois insipides, toujours lassantes. Pendant ce temps-là, les morts s'accumulent. Avec une lettre tracée à la peinture sur leur cadavre. Aucune piste. On a du mal à accrocher. On se force à continuer à lire.


On retrouve, pour la dernière fois, toute l'équipe de Winter : Bertil Ringmar, Fredrik Halders, Aneta Djanali. Ils ne sont pas en forme, semblent ne pas poser les bonnes questions, maltraitent un peu ceux qu'ils interrogent. On comprend qu'un tueur en série agit dans l'ombre. Qu'il ne choisit sans doute pas ses victimes au hasard. Mais rien ne semble relier ces victimes entre elles. de page en page on est plongé, non pas dans des faits, mais dans les spéculations des uns et des autres. On devine que seule la chance permettra d'identifier le coupable et d'arrêter la série de meurtres. le seul bon côté des choses, c'est qu'on n'entrevoit pas un instant comment ça peut finir. Encore un roman scandinave où l'on comprend que la meilleure façon de traiter la dépression d'un habitant de ces pays nordiques est … d'aller passer ses vacances ou prendre sa retraite en Espagne!
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