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Critique de 5Arabella


Le livre est composé de trois courts textes, celui qui donne son nom au recueil étant le plus long des trois.

Trois récits sur le désenchantement d'être, dans lesquels le narrateur noie le vide désespérant de l'existant dans une sorte de logorrhée brillante, d'autant plus désespérée qu'elle est brillante, voir drôle par instants. Rien ou si peu se passe, tout devient donc sujet à interpréter et à parler.

Tubutsch
Un homme décrit le vide désespérant de ses journées, rien ne se passe, qu'un gamin lui demande l'heure devient un événement qu'il faut savourer un bon moment. Une sorte de discours délirant où il parle à son tire bottes par exemple, se met en place pour meubler le vide, mais aussi hallucinant que semble ce discours, il met à mal les conventions et les usages du monde. Mélancolique, loufoque, absurde, le personnage semble se glisser tout doucement dans un néant dont il n'attend rien.

Le suicide d'un chat
Un homme évoque son chat, et ses rapports avec lui. Il se projette étrangement dans cette relation, donne l'animal de ressentis et pensées qui en disent plus sur le maître que sur la bête. Un maître sans repères ni véritables envies, à qui le chat offre pendant un instant un semblant d'existence.

Enterrement
Un jeune homme d'âge indéterminé subit avec peine sa vie de famille. le récit se cristallise sur l'enterrement d'une tante. Entre ridicule et tristesse.

Des textes vraiment étranges, d'une grande originalité. J'aimerais pouvoir continuer à explorer cette oeuvre, mais cela semble difficile, compte tenu de son peu de notoriété. Dommage.
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