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Citations sur Terre Aride (13)

Une femme, par le simple fait d'être femme, est une orpheline dans la société.
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Je compris aussi que les commérages permettaient aux femmes de rire, d'assouvir leur rage, que c'était une forme de catharsis qu'elles recherchaient sans cesse comme un mirage.
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Nous vivons dans un monde très étrange, me souffle mon esprit. Toujours nouveau, toujours surprenant. Dans ce monde, nous essayons tous de tracer un cercle confortable autour de nous, chacun pour soi, rarement, très rarement pour les autres. Le combat pour rester à l'intérieur de ce cercle crée un cadre au sein duquel nous nous déplaçons, parfois à l'aveuglette, car notre conscience est souvent influencée par nos désirs les plus primaires, parfois en avançant dans la bonne direction, poussés par une lucidité passagère.
Il arrive que nous nous égarions dans ce dédale, mais nous allons toujours de l'avant, essayant de trouver le chemin vers ce lieu, cet espace de confort absolu tellement désiré. Une quête permanente. C'est comme une malédiction !
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Maintenant, les destin ayant fermement pris ma vie en main, avec le bénéfice du recul, je comprends qu'à partir de cette soirée, le démon avait commencé à s'épanouir, confortablement installé dans son royaume.
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Combien de temps peut-on supporter cette soif d'aimer avant qu'elle ne s'assèche et se transforme en haine ou pire encore ?
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Elle se couvrait de ses enlacements, comme elle l'aurait fait d'un châle pour protéger son corps du mépris froid et perfide des autres. Son amour était une source insatiable d'énergie à laquelle elle buvait pour se réveiller le matin, pour dormir la nuit et trouver assez d'appétit pour manger et alimenter cet enfant de l'amour qui poussait dans son ventre.
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Les amoureux sont des magiciens et l'amour est une danse rituelle.
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Oui, Martin est un poème que j'écrirai tout au long de ma vie. Un poème qui se tient toujours suspendu sur la ligne de crête de mon imagination, et qui étire des sentiments comme des tentacules pour saisir le moindre souffle du désir.
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Le mariage, c'est comme marcher sous la pluie, dans le froid, pendant l'hibernage, sans parapluie. Vous êtes trempé jusqu'aux os, avant même de comprendre ce qui vous arrive. Vous êtes cerné par la pluie, gêné as vos vêtements qui vous collent à la peau, comme pour parquer leur territoire. Alors, vous êtes prisonnier à la fois de la pluie et de votre linge qui s'est emparé de votre corps.
Les choix sont difficiles. Vous ne pouvez ni rester immobile, ni enlever vos vêtements, parce que cela ne changerait rien : ne pas bouger serait comme rester sous la douche, enlever les vêtements vous ferait comme marcher un sous la pluie. Cet état des choses peut engendrer d'autres menaces, la maladie, une perte de la raison. Il n'y a plus qu'une décision à prendre : continuer à marcher avec ses vêtements et tout le reste. Ce faisant, au moins vous faites face à la pluie et vous en laissez un peu derrière vous dans ce mouvement inéluctable qui vous pousse à aller de l'avant.
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Les commérage permettent aux femmes de survivre. C'était comme une soupape de sécurité pour libérer une imagination débordante qui s'alimente dans les longues périodes de solitude à deviner où se trouvent, et ce que sont en train de faire leurs maris ou leurs amants.
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