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Critique de AgatheDumaurier


Oh là là toutes ces femmes écrasées par des hommes, de génie ou pas, j'en peux plus !
Jeannette, 18 ans en 1916, a du talent en peinture. Déjà, ça part mal pour elle. Mais, comme sa camarade Camille Claudel, avec laquelle elle a de nombreux points communs (famille bourgeoise, frère bigot incestueux qui se prend pour un génie, amant à très gros ego), elle tente de percer ...Un homme se met sur son chemin pour l'arrêter : Modigliani.
Résumons-nous. Jeanne Hébuterne a un choix à faire : soit elle est écrasée par sa famille bourgeoise, qui lui refuse talent et liberté ; soit elle est écrasée par Modigliani et son milieu d'artistes, qui lui refusent ...eh bien talent et liberté aussi... Une femme est une "muse", pas une créatrice...éventuellement une procréatrice...Jeanne choisit Modigliani, il est beau et rock and roll. Il est fatigant, aussi. Tuberculeux, alcoolique, morphinomane, mégalomane, absent, infidèle, inconséquent, égoïste, n'aimant personne sauf la peinture...Horrible. Mais bon. Jeanne aime les conduites à risque. Elle ne voit pas d'issue pour une femme comme elle dans la société d'après-guerre, alors...
Je critique les critiques : ce n'est pas un roman d'amour, c'est une passion à sens unique de Jeanne pour la mort. Jeanne ne fait que tenter d'exister, l'auteure ne dit pas autre chose : "je suis Jeanne Hébuterne", que personne n'a laissé vivre.
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