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Critique de Bonheur_Lecture


Une dernière petite relecture pour la route, mais surtout pour finir la saga de Parvana… Et quel tristesse de la laisser là… Mais le titre, avec ses points de suspension me dit qu'on la retrouvera un jour ou l'autre, demain, ou dans dix ans, on verra bien.

Depuis le temps, tout le monde sait que l'histoire se passe en Afghanistan, en 2001, alors que la guerre éclate avec la présence des Talibans, que Parvana qui a alors onze ans est obligé de se déguiser en garçon afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille maintenant que son père est prisonnier des Talibans et que les femmes n'ont pas le droit de sortir. Elle est la seule à pouvoir le faire et depuis deux tomes déjà, nous suivons ses aventures…

Dans ce troisième tome, j'ai été heureuse de retrouver Parvana mais aussi Shauzia, qui est très présente. Alors que Shauzia a atterri dans un camp de réfugiés de l'autre côté de la frontière, au Pakistan, elle se heurte au refus de Mme Weera de lui trouver un travail rémunéré, elle qui jusqu'à maintenant s'est débrouillée seule afin de pouvoir survivre dans ce pays en ruine… Elle veut réaliser son rêve, la promesse que se sont faites deux grandes amies qui ont partagé les atrocités de la guerre jusque là : allez en France, dans un champ de lavande, puis retrouver Parvana par la suite, en haut de la Tour Eiffel…

Encore une fois j'ai dévoré cette relecture. Simple, bien écrit, et qui nous apprend énormément de choses sans nous choquer, je trouve vraiment que Déborah Ellis nous transporte dans ses trois romans. Il ne faut pas oublier que ce sont des livres classés dans la catégorie « Jeunesse »… Et malgré que ce ne soit que de la fiction, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ce pays est véritablement en guerre, que ces femmes et ses enfants n'ont pas le droit de sortir sans un homme d'un âge assez avancé, et qu'elles n'ont pas le droit à l'éducation. Au fond, je ne peux pas m'empêcher de penser que cela doit se passer un peu comme dans ces livres, et cela me déchire le coeur…

Tout ça pour dire que ces livres sont poignants, que je ne cesserai de les relire encore et encore, dans quelques années peut-être, parce que ce sujet me touche et que je les trouve drôlement bien écrits.

Je vais finir cette critique en disant tout simplement : Au revoir Parvana, et à bientôt, je l'espère !
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