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Critique de Darkcook


L'Ellroy que j'aime le moins, de ceux que j'ai lus... Mais avec lui, la déception est relative, il est à lui tout seul un sacré gage de qualité. J'ai juste eu les mauvaises attentes.

Je m'attendais en effet à un tueur fun, mais c'est tout sauf ça. Sa réflexion est très intéressante, je comprends que le roman soit lu, récompensé... Mais s'il reste mineur, il y a bien une raison, et je pense que c'est celle-là. Et les choses empirent, encore une fois, c'est personnel, dès sa rencontre avec le second tueur, tout simplement parce que Plunkett perd son identité, sa singularité, puisqu'ils s'entrecopient, s'entraident... Leur histoire tordue, jusqu'à l'homosexualité, n'est pas non plus des plus passionnantes, surtout quand on lit ensuite le bouleversant Danny Upshaw dans le Grand Nulle Part...

J'ai pris 10000 fois plus de plaisir avec la cavalcade folle d'Andreas Schaltzmann dans Les Racines du mal, par exemple. Mais de toute façon, Ellroy SAIT rendre l'errance de criminels passionnante, Lune Sanglante l'a prouvé, les chapitres dans la tête de Teddy Verplanck sont un régal, et que dire de White Jazz et de Dave Klein... La psyché de Martin Plunkett, pour le coup, est juste trop austère et manque de folie, par trop de rationalité.
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