Oh pétard. Vous savez quand vous ouvrez un livre et qu'au bout de deux pages vous vous dites "purée, j'ai pas assez de temps devant moi et je sens que je vais pas avoir envie de le lâcher". C'est l'effet de ce livre. Reçu hier, je l'ai ouvert pendant ma pause ce matin. le temps de lire 5 pages et j'ai déjà un aperçu de ce qu'il va être : un putain d'uppercut. J'adore le style, mordant et percutant, de l'autrice. Elle fait du bien, on se sens immédiatement moins seule avec notre colère.
J'ai relevé pas moins de 3 citations sur ces quelques pages et je me suis retenue pour d'autres (on va pas retranscrire tout le livre ici non plus) mais du coup je vais procéder comme avec beaucoup d'autres livres avant : des prises de notes au fur et à mesure. On se retrouve ce soir pour un retour globale sur l'introduction (ça me démange de gruger sur mon temps de travail mais on va rester sérieux #professionalisme :p)
J'avance et le contenu est passionnant, je relève beaucoup d'éléments à retenir pour des débats, pour illustrer des positions qu'on peut avoir à défendre. J'ai fini le premier péché : la colère ! Et j'ai décidé que plus jamais je ne m'excuserai d'être en colère parce que, comme elle, je le suis, je suis révoltée et on me l'a souvent reproché aussi. Mais à partir d'aujourd'hui je n'aurai plus honte de crier, de dire "non", de m'opposer. J'ai compris qu'avoir honte, minimiser ma colère et mon ressenti c'était laisser le patriarcat gagner.
Depuis un an je me suis vraiment lancée dans la lecture d'essais féministes, j'ai "rencontré" de grande figures du mouvement actuel et ceux des mouvements passés. Chaque lecture forge, certaines plus que d'autres et
Mona Eltahawy fait partie de ces voix qui vous porte comme
Pauline Harmange et Victoire Tauillon.
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