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Critique de Fifibrinda
Le grand cerf de la couverture invite le lecteur à le suivre, à la rencontre de neuf contes tout droit sortis de l'imaginaire d'Elzbieta qui a revu à sa manière les codes du conte classique. C'est ainsi que les enfants royaux sont aussi perdus/volés/adoptés, il suffit de monter 37 995 marches pour épouser un prince, mais ceux-ci ne savent pas toujours comment faire les enfants … Chaque histoire s'inscrit dans le merveilleux des contes de fées, mais est nourrie de l'esprit caustique, voire féroce de l'auteur. Les contextes sont modernisés, les problématiques actualisées, les happy end ne sont plus ce qu'ils étaient !
Quant à l'illustration, elle participe pour beaucoup au merveilleux du livre : à l'image de la couverture, des illustrations « pleine page », en ocre et blanc souligné de rouge, travaillées au crayon, à l'encre, sur des collages ou des papiers texturés, mettent en scène les animaux des bois et quelques petits personnages. Par ailleurs, des petits dessins à la plume se glissent entre les paragraphes pour venir ponctuer les textes comme autant de lettrines et la mise en page elle-même, par son élégance et la typographie « rustique raffiné » des titres, contribue à faire de cet album un enchantement.
Quant à l'illustration, elle participe pour beaucoup au merveilleux du livre : à l'image de la couverture, des illustrations « pleine page », en ocre et blanc souligné de rouge, travaillées au crayon, à l'encre, sur des collages ou des papiers texturés, mettent en scène les animaux des bois et quelques petits personnages. Par ailleurs, des petits dessins à la plume se glissent entre les paragraphes pour venir ponctuer les textes comme autant de lettrines et la mise en page elle-même, par son élégance et la typographie « rustique raffiné » des titres, contribue à faire de cet album un enchantement.
