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Critique de Maxie


Tout le monde connaît Michel-Ange, sculpteur du David et de la Pietà, peintre du plafond de la Chapelle Sixtine, pour ne citer que ses oeuvres les plus connues. On a moins l'habitude de rentrer dans l'intimité de ce maître de la Renaissance italienne. J'avais déjà eu l'occasion de le faire avec plaisir dans Pietra Viva, le roman de Leonor de Recondo, qui racontait le long séjour de Michel-Ange à Carrare, pour y choisir et extraire le marbre du tombeau du pape Jules II. Dans Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Mathias Enard se base sur des documents historiques (notes et dessins de Michel-Ange entre autres) pour construire le récit d'un voyage à Constantinople en 1506 (donc juste après le séjour à Carrare), où Michel-Ange aurait dessiné les plans d'un pont à la demande du sultan Bajazet. Ces récits ont en commun l'évocation poétique de la grande sensibilité de Michel-Ange, et sa passion pour le corps humain, et en particulier pour le corps des hommes. Intéressante lecture.
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