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Critique de Lamifranz


D'habitude, du moins jusqu'à un certain âge, ce sont les parents qui choisissent les livres de leurs enfants, mais il y a des fois où c'est le contraire. Pour ce roman, en tous cas, c'est ce qui est arrivé. Un beau jour l'un de mes fils (ne me demandez pas lequel) me dit en me montrant ce livre sur l'étagère d'un libraire (il y avait encore des libraires en ce temps-là) "Tiens, papa, tu devrais lire ça, ça devrait te plaire." Mon fils a beaucoup de goût, c'est de famille, il tient ça... de sa mère (peut-être un peu de moi, aussi). Un rapide coup d'oeil sur la 4ème de couverture, et le tour était joué.
J'ai tout de suite était emballé. Comme beaucoup de romans censés être destinés à la jeunesse, celui-ci peut très bien intéresser les adultes, notamment ceux qui adorent surfer sur la frontière entre le réel et l'imaginaire. Dans ce domaine-là, précisément, ce livre est un petit bijou.
Le héros s'appelle Bastien Balthazar Bux. C'est un petit garçon de 10 ans qui n'a rien pour lui. On peut même dire qu'il a tout contre lui : petit, rondouillard, timoré, pas de maman, un papa qui l'ignore, et de plus souffre-douleur de ses camarades. le contraire d'un héros, quoi. Et pourtant c'est à lui que l'aventure va faire signe. Un beau jour il tombe sur un bouquin intitulé L'histoire sans fin, l'ouvre et... tombe dedans, au propre et au figuré : tout en le lisant il devient un héros du livre. Avec son ami Atréju, il doit sauver la Petite Impératrice, souveraine d'un royaume imaginaire menacé de disparition. Et ce n'est que le début. A partir de là c'est difficile de résumer tant les aventures se succèdent et que nos héros (eh oui, BBB est un héros, maintenant) n'arrêtent pas de se distinguer. Il y a de la fantaisie, de la fantasy, surtout, du drame quelquefois, une belle histoire d'amitié... Et pour nous, les adultes (ou les enfants que nous avons été) une magnifique allégorie sur le danger qu'il y a à perdre notre imaginaire, et sur le pouvoir que celui-ci exerce sur notre réel.
Malgré son histoire, complexe parfois, malgré sa présentation de mise en abyme qui peut dérouter, malgré un nombre impressionnant de personnages (fantastiques pour la plupart), ce roman se lit comme du petit lait.
Et en refermant le livre, vous êtes drôlement surpris de trouver à vos pieds un chat nommé Pompon au lieu d'un dragon nomme Fuchur !
Au cinéma, une belle adaptation de Wolfgang Petersen en 1984

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