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Critique de TerrainsVagues


Ile Eniger, celle qui passe
Ile Eniger, celle qui reste quand le livre se referme.

Reste aussi cette impression que les mots couchés par cette femme, flottent, enveloppent le lecteur comme pour mieux le déposséder de ses dernières réticences à se laisser aller à ses émotions. le drapé de ses phrases est une respiration qui pénètre jusqu'au plus profond de l'âme. La nature, l'amour, la vie… un sujet unique en fait, décliné dans des textes, des pensées, plus jouissifs les uns que les autres quel que soit le recueil dans lequel on se plonge, dans lequel on s'immerge.

Celle qui passe c'est il et elle.
Ile c'est elle et lui sait-il ?
Sait-il qu'il a brûlé son Elle?
Hait elle qu'il ait quitté son Ile ?

Pour elle quel homme fut-il ?
Ses textes, ce qu'elle fit d'elle
Pour elle quel homme futile
Il a perdu d'être infidèle.


« Celle qui passe » c'est la fin d'une histoire Oui comme disait l'autre, les histoires d'amour finissent mal en général…
« Celle qui passe » c'est aussi une douleur vive mais qui elle aussi aura son temps compté.
« Celle qui passe » c'est la vie avec ses joies et ses blues plutôt blues dans le cas présent).

« Sous le tableau noir, la poussière des jours effacés se racine. La patience est une mesure».

Ile Eniger est une magicienne des mots. Quand je parle de magicienne je ne parle pas d'illusionniste, non non non, car l'émotion est bien présente. Une émotion qui envoute, qui hante, qui séduit.

« Ce n'est pas le fil qui s'amenuise mais le pas du funambule qui réfléchit ».

Ile Eniger, une femme à lire et à relire sans modération, un charme que rien ne vient rompre.
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