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Critique de Pavlik


Premier volume de l'intégrale de "The Boys" scénarisé par l'inénarrable Garth Ennis (Punisher, Preacher, Crossed...) et dessiné par Darick Robertson (Transmetropolitan).

Ce volume contient quatorze épisodes, les six premiers ayant été publié par DC, sur le label WildStorm, et le reste par Dynamite Entertainment (un label spécialisé dans les licences adaptées à la tv ou au cinéma). "The Boys" a, en effet, eu droit à son adaptation en série tv, vous trouverez les deux premières saisons sur Netflix (dans l'esprit, très fidèles à la bd, même si plus soft).

Il est vrai que Garth Ennis n'est pas vraiment connu pour son sens de la mesure et du politiquement correct. La violence trash (mais pas gratuite pour autant) est son fond de commerce et "The Boys" n'échappe pas à la règle.

Cette série est donc assez clivante je pense, soit on adore, soit on déteste. Personnellement, j'ai vraiment kiffé. L'histoire est celle d'une équipe d'agent oeuvrant en freelance pour le compte de la CIA. Leur mission ? Réguler les excès des "super-slips". Les mecs possédant des super-pouvoirs sont en effet nombreux dans cet univers et bossent tous pour le compte d'une multinationale bien cynique, Vought American.

L'équipe est composée de Butcher (le leader, britannique, ex royal marines), la Crème (un black ayant la tête sur les épaules, plutôt la gars en charge de l'organisation), le Français (psychopathe frenchie sympathique) et la Fille, dont on ne sait rien, si ce n'est qu'elle est asiatique et se révèle encore plus psychopathe que le Français. La série débute par l'intégration à la bande de Hughie, un écossais dont la petite amie s'est fait tuer par Train A (un des Sept, le groupe de supers le plus puissant), alors qu'il pourchassait un méchant.

Les dommages collatéraux résultant de l'activité super-héroïque sont en effet nombreux, et peu de gens les dénoncent, car les masses sont abruties par le marketing et la pub de Vought. Et puis les avocats veillent...Les Sept représentent l'élite de ce petit monde, à côté de nombreux autres groupes de supers. le Protecteur en est le chef, véritable icone des USA.

Mais le revers de la médaille est glauque (violence, cynisme, cupidité, sexe, drogues, viols...). La critique du super-héros traditionnel est féroce et vraiment jouissive, pour qui n'est pas outré par l'aspect trash de l'histoire, un aspect pas gratuit pour autant, dans la logique du récit.

Pour ma part, j'enchaine directement avec le tome 2 !
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