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Critique de Pavlik


Ce deuxième volume de l'intégrale de "The Boys" (intégrale en six volumes) contient les épisodes 15 à 30. J'avais déjà beaucoup aimé le premier volume, mais là les auteurs (Garth Ennis au scénario et Darick Robertson aux dessins) passent la vitesse supérieure !

L'histoire est celle d'une équipe d'agent oeuvrant en freelance pour le compte de la CIA. Leur mission ? Réguler les excès des "super-slips". Les mecs possédant des super-pouvoirs sont en effet nombreux dans cet univers et bossent tous pour le compte d'une multinationale bien cynique, Vought American. Les dommages collatéraux résultant de l'activité super-héroïque sont en effet nombreux, et peu de gens les dénoncent, car les masses sont abruties par le marketing et la pub de Vought. Et puis les avocats veillent...Les Sept représentent l'élite de ce petit monde, à côté de nombreux autres groupes de supers. le Protecteur en est le chef, véritable icone des USA.

Après un premier tome qui présentait les protagonistes, et notamment Hughie, le petit nouveau de la bande (composée du Français, la Fille, la Crème et le leader, Butcher), puis qui enchainait sur quelques missions bien barrées, ce deuxième volume approfondit les choses, pour notre plus grand plaisir.

Garth Ennis s'attarde, en effet, sur les aspects psychologiques de certains personnages, leurs motivations, notamment la Crème et Hughie. Ce dernier ne manque pas de se poser des questions sur les conséquences morales de ses actions et sur le sens véritable de sa mission. Quant à la Crème, on en apprend plus sur son passé. le background est également largement développé et les origines de Vought American nous sont contées, ce qui éclaire davantage les enjeux actuels. Par ailleurs, un large focus est mis sur une équipe de supers en particulier, les G-Men, et Butcher et sa bande vont s'employer à mettre en lumière l'horrible dynamique qui sous-tend leur existence. Enfin, l'idylle entre Hughie et Stella (une des Sept) se renforce. Il est aussi intéressant de noter l'évolution de cette dernière (c'est une trumpiste repentie, en somme ^_^).

Le ton est résolument plus adulte dans ce deuxième tome et l'intelligence et l'originalité du scénario justifie sans aucun mal la violence (physique et sexuelle) sous-jacente. Les dessins de D. Robertson tiennent largement la route, même si certains arrière-plans semblent torchés, par moment. Mais globalement, c'est du grand art !
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