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Critique de Vance


Ce tome-ci, par rapport au premier, peine à convaincre. En resserrant les enjeux (l'espèce de hiérarchie super-héroïque contre laquelle Butcher se lance sans vergogne, avec ce système de contrôle gouvernemental rappelant quelques principes de Watchmen, n'est ici placée qu'en toile de fond), Ennis perd de son impact, forcément : il ne s'agit ici que d'une enquête censée laver l'honneur d'un jeune homo. Alors certes, les inévitables parallèles avec les préjugés sur la sexualité apparaissent, avec un regard d'une acuité certaine. Mais on a du mal à enchaîner, et surtout à adhérer à ce désordre psycho-sexuel qui pourrit la vie du Tek-Paladin : on rit de ses malheurs mais on ne parvient pas à vraiment s'en moquer. Après tout, il semble vraiment pénétré (sans jeu de mots !) par son idéal de Justice : on le plaindrait presque. du coup, ses collègues encapés apparaissent encore plus pourris.

Ennis ne mâche pas ses mots. le langage fleuri dont Butcher fait preuve traduit au mieux l'excès de véhémence dont il fait preuve. Robertson n'est pas en reste et il se déchaîne à coups de gros plans sur des mâchoires qui sautent ou des nez qui explosent. Cependant, il semble également davantage sur la retenue, moins frénétique et également moins précis dans ses visages (Butcher n'est pas toujours reconnaissable).

On me dira qu'il y a moins de scènes explicitement sexuelles. Et moins de bagarres homériques. Oui, c'est sans doute ça, cette frustration.
Lien : http://journal-de-vance.over..
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